EXCLUSIF – Il y a vingt ans, « La Mouche », qui était déjà surnommée, a grandi dans un quartier sensible de Rouen, entre les vols et la petite circulation. Sa rencontre avec un groupe d’adolescents de la communauté de Manjak d’Évreux façonnera le sort de ce garçon solitaire et incontrôlable.
Courant des années 2000, à Rouen. Mohamed passe son temps à l’extérieur, l’enfant est un véritable courant d’air. Le Petit de la Sablière, une ville de l’agglomération Rouen où il vit avec sa mère et une sœur aînée, s’est lié à d’autres délinquants de son âge. Ensemble, ils plongent dans divers vols et petits trafics. C’est là, dans deux villes normanes, que l’enfance et l’histoire du futur sceau de narcotrafier. Au pied des quartiers du quartier (renommé Grammont, note de l’éditeur), les groupes de jeunes l’ont diminué avec un surnom, « The Fly », pour « La mouche m * rde »Parce que lorsqu’il y a un mauvais coup à faire, Amra l’est. Le surnom suivra cet électron libre incontrôlable pour le reste de son destin en tant que criminel, puis de criminel. Du district de Madeleine d’Évreux à la prison de Baumette, à Bucarest où sa course s’est terminée le 22 février.
À l’époque, à Rouen, le jeune Mohamed est entré dans les radars de la justice des mineurs. Des enfants comme lui, qui grandissent, récoltent les sermons des juges et un assortiment de mesures de suivi socio-judiciaire. Il a été signalé à la police depuis l’âge de 9 ans pour …