Une école primaire juive pour filles à Toronto, au Canada, a été visée par des tirs samedi 25 mai, sans faire de blessés, a annoncé la police. Peu avant 5 heures du matin, des gens sont descendus d’un véhicule de couleur foncée et « a ouvert le feu sur l’école, endommageant la façade de l’établissement » qui est situé dans le district de North York, au nord de la ville, a indiqué l’inspecteur de police Paul Krawczyk lors d’un point de presse.
La police renforcera sa présence dans le quartier, mais aussi dans d’autres écoles et synagogues. « Nous n’allons pas ignorer les preuves, ce qui s’est passé ici et qui était la cible de la fusillade »a déclaré M. Krawczyk, alors que les fusillades ont eu lieu dans un contexte de tensions liées au conflit au Moyen-Orient. « Mais en même temps, ce serait une erreur de se contenter de spéculer à ce stade »ajouta l’inspecteur.
Cette information a conduit à une série de condamnations de la part d’hommes politiques et d’organisations juives. « Les informations faisant état de coups de feu tirés contre une école primaire juive à North York sont odieuses. Les auteurs de cet acte antisémite éhonté doivent être traduits en justice. »a estimé le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, sur le réseau social.
Une attaque qui « doit servir de signal d’alarme »
Doug Ford, le premier ministre de l’Ontario, la province canadienne dans laquelle se trouve l’école Bais Chaya Mushka, a dénoncé sur la même plateforme un « manifestation flagrante d’antisémitisme » et les Amis du Centre Simon Wiesenthal (FSWC), une organisation juive, ont déclaré » horrifié « par ces clichés.
« Cette escalade choquante de la violence dirigée contre des enfants juifs innocents doit servir de signal d’alarme aux dirigeants politiques de notre ville et de tout notre pays. », a déclaré Michael Levitt, PDG de FSWC. En novembre, une école confessionnelle juive à Montréal, au Québec, a été visée à deux reprises au cours de la même semaine par des coups de feu, sans faire de blessés.
La guerre dans la bande de Gaza a débuté le 7 octobre après l’attaque sur le sol israélien par des combattants du Hamas infiltrés depuis Gaza, entraînant la mort de plus de 1.170 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’Agence France-Presse, réalisé à partir de sources officielles israéliennes. Les figures. En réponse, l’armée israélienne a lancé une offensive dévastatrice sur le territoire palestinien, qui a fait au moins 35 903 morts, principalement des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas.