Une dizaine de CRS rapatriés discrètement pour avoir contracté une IST dans une « boîte de nuit chaude », la direction réfute les accusations
La direction centrale du CRS nie ces accusations.
Trois compagnies différentes de CRS ont été déployées en Nouvelle-Calédonie dans le cadre des émeutes qui ont débuté en mai 2024. Parmi elles, une dizaine d’agents auraient été rapatriés « discrètement » après avoir contracté une IST, a révélé Let le canard enchaîné dans son édition parue le 11 septembre 2024.
Une boîte de nuit « chaude »
Selon le quotidien satirique, le ministère de l’Intérieur aurait réservé des chambres pour ses agents dans un hôtel chic à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) situé « À 500 mètres de l’une des discothèques les plus branchées du territoire » où les fonctionnaires se seraient rendus. Ils auraient attrapé le blennorragie également appelée « claquement de doigts » lors des rapports sexuels non protégés. Maladie qui touche principalement les adultes de moins de 30 ans et particulièrement les hommes.
La direction nie les faits
Les symptômes incluent des douleurs ou des brûlures lors de la miction, des écoulements du pénis et parfois des douleurs testiculaires. Bien que les femmes puissent également contracter cette maladie sexuellement transmissible, elles ne présentent souvent aucun symptôme. Une infection non traitée peut entraîner une stérilité ainsi que des problèmes pendant la grossesse.
Les fonctionnaires envoyés en mission sur le Rocher auraient fait l’objet de « nombreuses visites nocturnes » et auraient alerté la direction du palais où ils séjournaient. Contactée par nos confrères du Canard Enchainé, la direction du CRS a nié les faits.
