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Éditorial métropolitain
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Les autorités surveillent de près l’évolution de la situation.Hérault de la situation sanitaire concernant le virus Nil occidentalAprès un premier cas confirmé chez l’homme à Baillargues au début du mois, et des infections dans des élevages de chevaux du secteur Mudaison-Mauguio-Lansargues, la préfecture de l’Hérault a fait un point ce vendredi pour apporter des informations sur les nouveaux cas observés.
« Dans l’Hérault, les analyses réalisées confirment, à ce jour, la contamination de 14 chevaux « Des cas confirmés de contamination par le virus West Nile ont été signalés dans les communes de Marsillargues, Lattes, Mauguio, Lansargues et Lunel-Viel. De nouvelles suspicions en cours dans le département et des cas confirmés de chevaux infectés par le virus dans le Gard témoignent de la circulation active du virus en Camargue », a expliqué le cabinet du préfet de l’Hérault le 20 septembre.
Infection par les moustiques
L’infection par le virus du Nil occidental est transmise par des moustiques (principalement du genre Culex) qui s’infectent en piquant des oiseaux sauvages infectés. Les chevaux, et parfois les humains, sont des « hôtes accidentels » qui peuvent être infectés par le virus du Nil occidental lorsqu’ils sont piqués par des moustiques infectés, mais ne peuvent pas transmettre le virus eux-mêmes.
Le virus du Nil occidental est aujourd’hui considéré comme le flavivirus le plus répandu après la dengue. Il doit son nom au district du Nil occidental en Ouganda, où il a été isolé pour la première fois en 1937 chez une femme souffrant d’une forte fièvre. Il a ensuite été détecté chez des humains, des oiseaux et des moustiques en Égypte au début des années 1950, et a depuis été retrouvé chez des humains et des animaux dans de nombreux pays.
Deux personnes infectées
La préfecture de l’Hérault est également revenue sur le premier cas humain détecté à Baillargues : « l’état de santé de cette personne est désormais stable », mais a ajouté qu' »un nouveau cas positif a été détecté à Lattes ».
Si l’infection peut être mortelle chez les chevaux, elle est généralement asymptomatique chez l’homme. Dans certains cas, la maladie se manifeste par un syndrome grippal (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) parfois accompagné d’une éruption cutanée.
« L’apparition soudaine de ces symptômes doit donner lieu immédiatement à une consultation médicale, qui pourra être suivie, si nécessaire, d’un signalement à l’ARS », précise la Préfecture.
Chez les chevaux, l’infection virale provoque de la fièvre, une encéphalomyélite et une paralysie des membres postérieurs, avec un taux de mortalité élevé. En Camargue, des cas ont été signalés depuis 2000.
Actions préventives
Le Préfet de l’Hérault et le Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé Occitanie renouvellent leur appel au respect des mesures de prévention, notamment dans les zones géographiques concernées par des cas d’infection :
- protégez-vous des piqûres de moustiques pour éviter l’infection : portez des vêtements amples et clairs qui couvrent vos bras et vos jambes, appliquez un produit répulsif sur les zones cutanées découvertes en respectant les contre-indications et, si nécessaire, protégez-vous avec des moustiquaires dans les zones où les moustiques sont particulièrement nombreux ;
- lutter contre la prolifération des moustiques autour de l’habitation en éliminant les eaux stagnantes qui constituent leurs gîtes larvaires (ex : vider et ranger les petits contenants, recouvrir les réservoirs d’eau d’un tissu ou d’une moustiquaire, etc.) ;
- pour les personnes sensibles (ex : nouveau-nés, femmes enceintes, personnes immunodéprimées), dormir sous une moustiquaire ;
- Consultez immédiatement votre médecin si vous ressentez le moindre symptôme : apparition soudaine de fièvre accompagnée de maux de tête, de douleurs musculaires, d’une éruption cutanée, ou encore de troubles du comportement ou d’un discours incohérent.
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