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Une dette de 20 euros à l’origine de l’affrontement mortel dans une aire de gens du voyage en Dordogne

Une dette de 20 euros à l’origine de l’affrontement mortel dans une aire de gens du voyage en Dordogne

Il était environ trois heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, lorsque des habitants proches de l’accueil des Voyageurs de la Foresterie, à Ribérac, ont entendu des coups de feu retentir dans la nuit. La police découvrez un mort et trois blessés sur place. Le résultat d’un affrontement entre deux groupes de Voyageursà coups de sabre et de fusil.

Dans un communiqué ce mardi soir, le parquet de Périgueux a annoncé avoir ouvert une information judiciaire pour assassinat. Deux hommes ont été mis en examen dans la soirée, l’un pour meurtre, l’autre pour violences avec arme en réunion.

Coups de sabre contre coups de feu

Selon les informations de France Périgord Bleu, tout a commencé par une vaine dispute. Le dimanche, dans la journée, les membres de la famille qui habitent le quartier de La Foresterie vont voir un autre groupe de voyageurs qui fêtent leur anniversaire près de Siorac-de-Ribérac. Ils sont venus réclamer une dette ridicule : 20 euros et un téléphone portable volé. L’autre groupe décide alors de revenir combattre le soir même.

Un groupe de cinq personnes est arrivé en pleine nuit, vers trois heures du matin, sur le Domaine Forestier. Ils sont armés d’une hache, d’un sabre et de bâtons. Deux d’entre eux viennent forcer l’entrée d’une caravane. Ils sont venus chercher « Le Malin », un homme de 38 ans, à propos de cette histoire de dettes. Une bagarre éclate, « Le Malin » a un doigt coupé, et l’avant-bras coupé avec un sabre. Les enquêteurs soupçonnent que c’est lui qui a ensuite répondu en tirant de la chevrotine, des plombs utilisés pour la chasse au gros gibier.

Le commando en fuite arrêté par la police

Les assaillants ont pris la fuite en voiture, tandis que la famille présente dans le camp a appelé à l’aide. Un équipage de gendarmerie arrivé sur place rencontre la voiture des évadés, et les intercepte sur la route, pendant que d’autres militaires entrent dans le camp. Ils découvrent un homme inanimé au sol. Il s’agit de l’un des agresseurs, un homme de 64 ans. Il est mort. Il y a des traces de plomb sur le corps, mais l’autopsie devait encore confirmer formellement les causes du décès ce mardi soir.

Selon nos informations, les gendarmes n’ont pas retrouvé le fusil de chasse qui a servi à tirer, malgré d’intenses recherches toute la journée de lundi, avec l’aide d’un hélicoptère. Mais l’enquête menée par la section de recherche de Bordeaux et la brigade de recherche de Nontron a clairement permis de rassembler des éléments suffisants.

Le fusil n’a pas été retrouvé

L’homme soupçonné d’avoir tiré a été présenté dans la soirée au juge d’instruction de Périgueux, et mis en examen pour meurtre. Pourquoi avez-vous retenu la préméditation ? Le procureur de Périgueux ne le précise pas, mais souligne que « l’ordre précis des événements n’a pas pu être déterminé à ce stade ». L’homme compte déjà 17 condamnations à son casier judiciaire. Il je viens de sortir de prisonil était en probation après avoir été reconnu coupable d’avoir agressé cinq gendarmes à Ribérac il y a un an. « Mon client nie formellement avoir tiré le moindre coup de feu »assure son avocat, Me Jean-Baptiste Bordas.

Un autre homme de 44 ans, soupçonné d’être l’auteur du coup de sabre et le cerveau de l’expédition punitive, a également été mis en examen pour violences avec arme en réunion. Tous deux ont été placés en détention provisoire pour la suite de l’enquête. Dans le petit hameau de La Foresterie à Ribérac, le calme est revenu. Les membres de la famille des Voyageurs sont est allé chercher les caravanes après le départ des gendarmesdéserter le camp.

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