Dimanche 20 avril, les députés (anciennement rebelle de la France, membres du groupe environnemental de l’Assemblée nationale) François Ruffin (Somme) et Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis), et vingt-cinq de leurs collègues parlementaires ont vu leurs visas annulés par les autorités israéliennes. Une interdiction qui rappelle celui qui a ciblé le député «rebelle» Rima Hassan, réprimé à l’aéroport le 24 février.
La délégation, où les élus communistes et environnementaux, les maires et les acteurs de la société civile invités par le consulat français de Jérusalem, devaient se rendre en Israël ainsi qu’aux territoires palestiniens du 20 au 24 avril. Ils ont finalement été empêchés de deux jours de leur départ. UN « Punition collective »a dénoncé les parlementaires lors d’une conférence de presse mardi, lorsque le gouvernement israélien a invoqué, pour justifier sa décision, une loi permettant d’interdire l’entrée du territoire aux personnes qui veulent agir contre l’État d’Israël.
C’est la première fois qu’une délégation française entière est privée d’accès au sol israélien. Lors d’une conférence de presse tenue le 22 avril, François Ruffin, Alexis Corbière et le reste de la délégation ont appelé à Emmanuel Macron et au Quai d’Orsay. Des messages ont également été envoyés à certains dirigeants macronistes afin que l’affaire remonte au sommet de l’État. Mais la demande était restée une lettre morte au moment de ces lignes.
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