Une croisière de 3 ans à 100 000 euros la cabine : après quatre mois bloqués en Irlande, l’Odyssée appareille enfin et fait demi-tour moins de douze heures plus tard
Ces riches Américains se sont offert la croisière de leur vie avec un tour du monde de trois ans… mais ils sont bloqués en Irlande du Nord depuis plus de quatre mois.
Quand ça ne marche pas… Les passagers du paquebot Odyssée viennent de connaître une nouvelle déception dans ce tour du monde qui n’est décidément pas de tout repos. Après avoir été bloqué pendant quatre mois à Belfast en Irlande du Nord pour des problèmes administratifs, le navire devait reprendre la mer lundi soir.
Le bateau, affrété par Villa Vie Résidences, a levé l’ancre lundi soir sous les applaudissements du public, mais sa joie a vite été douée. Et les 125 passagers à bord, qui ont profité de la croisière de leur vie, se sont retrouvés en ville moins de douze heures après leur départ, annonce le Daily Mail. Pour encore des déboires administratifs !
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Pourtant, l’histoire avait bien commencé. L’Odyssée devait quitter le port le 30 mai avec à son bord des Américains extrêmement riches pour un tour du monde de trois ans et demi au gré du soleil. Au programme, plus de 425 escales dans 147 destinations avant d’atteindre la Floride en 2027, détaille Libération.
Le bateau s’est d’abord retrouvé bloqué à quai pour effectuer quelques réparations. Les passagers, qui avaient payé plus de 100 000 euros pour leur cabine hors frais mensuels, ont d’abord profité des nombreux loisirs du palais flottant. Puis des problèmes administratifs sont survenus, les incitant à visiter l’Irlande et l’Europe durant l’été. Ce 30 septembre était donc très attendu ! Hélas, le navire a dû mouiller au large de Belfast Lough pendant la nuit avant de regagner le port au lieu de se diriger vers Brest. Il manquait encore des formalités !
Le bateau est resté hors du port avec le moteur éteint et les passagers ont été ramenés à terre s’ils le souhaitaient. Cela n’a toutefois pas découragé les croisiéristes qui attendent toujours de pouvoir prendre définitivement le large.
