une « conférence sociale » aura lieu en octobre

« Toutes les forces politiques en présence seront associées à toutes les initiatives qui résulteront de nos discussions. Le président Emmanuel Macron a confirmé la tenue d’une « conférence sociale » consacrée aux bas salaires en octobre, dans sa lettre aux dirigeants des partis jeudi. Le point sur les annonces de cette missive, en trois points : la vie démocratique, un « temps d’échange sur la cohésion de la Nation », et les questions internationales.
Une conférence sociale en octobre
« Conformément aux règles du dialogue social, cette conférence sociale qui se tiendra en octobre 2023 entre les partenaires sociaux sera ouverte par le Premier ministre et la ministre du Travail », assure le chef de l’Etat dans cette lettre, précisant qu’il sera « la question des branches où la rémunération est inférieure au SMIC » et de « l’évolution des salaires et des revenus ».
Emmanuel Macron demande aux dirigeants des partis un retour d’ici dimanche soir sur les propositions qu’il a formulées. De quoi donner « une suite concrète » aux échanges.
Plusieurs dirigeants de partis avaient évoqué le souhait d’une plus grande déconcentration des services de l’Etat : « moins d’agences, moins d’appels à projets nationaux (…) un vrai pouvoir de dérogation locale pour renforcer l’efficacité du couple maire-préfet ». Le Président affirme avoir demandé à Elisabeth Borne de lui présenter « des décisions concrètes à prendre d’ici un mois ».
« La réforme du système électoral à Paris, Lyon et Marseille a également été évoquée », poursuit Emmanuel Macron. « La nécessité d’une plus grande clarté et d’une plus grande proximité des décisions dans plusieurs domaines de l’action publique est clairement apparue : compétence, responsabilité démocratique, financement doivent aller de pair. »
Référendum : une proposition attendue rapidement
Concernant la prolongation du référendum – un élargissement ou un recours simplifié – il assure « faire une proposition dans les prochaines semaines ».
Tout en reconnaissant que la discussion du 30 août à Saint-Denis « n’a pas permis de faire émerger un consensus », Emmanuel Macron entend « faire dans les prochaines semaines une proposition à ce sujet qui permettra de poursuivre notre échange que je souhaite ». pour être concluant lors de notre prochaine réunion.
Le point sur le Sahel et l’Ukraine
La première partie de cette rencontre de Saint-Denis entre le chef de l’Etat et les dirigeants des partis politiques a été consacrée à la situation internationale et à ses conséquences pour la France.
Emmanuel Macron a promis que le Parlement pourrait débattre cet automne de la stratégie de la France en Afrique et au Sahel, où sa présence militaire est contestée dans plusieurs pays, plus récemment au Niger.
« L’échange sur l’Afrique a permis de revenir sur la situation dans plusieurs pays, notamment au Sahel », écrit Emmanuel Macron. « Le principe d’un débat parlementaire tel que prévu par notre constitution à l’article 50-1 est acté, depuis l’automne sur ce sujet, et chaque fois que l’actualité le justifie. »
Quant à l’Ukraine, il salue le « soutien unanime et la condamnation claire de l’agression russe (qui) a émergé de nos discussions ».
Grb2