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Une comédie d’action qui tombe à point nommé ! Pourquoi devriez-vous voir The Fall Guy avec Ryan Gosling et Emily Blunt au cinéma ? – Actualités cinéma

Une comédie d’action qui tombe à point nommé !  Pourquoi devriez-vous voir The Fall Guy avec Ryan Gosling et Emily Blunt au cinéma ?  – Actualités cinéma

Adapté de la série « The Fall Guy », « The Fall Guy » arrive sur nos écrans ce mercredi 1er mai. Et voici pourquoi vous ne devriez pas manquer cette comédie romantique d’action avec Ryan Gosling et Emily Blunt.

De quoi ça parle ?

C’est l’histoire d’un cascadeur, et comme tous les cascadeurs, il se fait tirer dessus, explose, écrase, jeté par les fenêtres et tombe toujours de plus en plus haut… pour le plus grand plaisir du public. Après un accident qui a failli mettre fin à sa carrière, ce héros de cinéma anonyme va devoir retrouver une star disparue, déjouer un complot et tenter de reconquérir la femme de sa vie tout en bravant la mort chaque jour sur les plateaux. Quel est le pire qui puisse lui arriver ?

3 bonnes raisons de voir The Fall Guy

Si l’argument « le film sort un jour férié » (avec des avant-premières de ce mardi 30 avril au soir) ne vous convainc pas complètement, en voici d’autres.

1 – Un projet de longue date

L’adaptation de la série The Timely Man au cinéma ne remonte pas à hier et au projet porté par David Leitch. Depuis 2010, le projet revient régulièrement dans les conversations et l’actualité. Sans vraiment y parvenir, à tel point que le film était devenu l’un de ces serpents de mer hollywoodiens, aux côtés de L’Homme qui valait 3 milliards (autre titre phare de Lee Majors).

Pour beaucoup, c’est la fin d’un long gag. Mais cela valait la peine d’attendre quand on voit le résultat : s’il n’est pas nécessaire d’avoir vu l’intégralité des 113 épisodes de The Fall Guy pour apprécier pleinement The Fall Guy, qui ne reprend que la prémisse initiale (et le titre original), c’est très Difficile de nier le plaisir dans cette comédie d’action romantique qui fait mouche sur tous les points. En grande partie grâce à ses acteurs.

2 – Barbenheimer : acte 2

En juillet dernier, ils s’affrontaient au cinéma : l’un dans Barbie, l’autre dans Oppenheimer. Aujourd’hui, c’est sur le même écran que Ryan Gosling et Emily Blunt sont réunis. Avec une joie contagieuse qui devrait donner un grand sourire aux spectateurs. De retour dans la peau d’un cascadeur, treize ans après Drive, l’acteur rappelle qu’il possède un grand talent comique avec son sérieux à toute épreuve dans les situations les plus décalées.

Et son énergie, contrairement à celle de la flamboyante Emily Blunt, nous offre de beaux moments de comédie et de romance. Car Colt Seavers doit non seulement sauver une star disparue, mais aussi reconquérir la femme de sa vie, ce qui s’avérera au moins aussi compliqué, sinon plus.

Dans la plus pure tradition des comédies « boule à vis » (où burlesque et échanges animés vont de pair) issus de l’âge d’or d’Hollywood, Ryan Gosling et Emily Blunt se renvoient la balle avec brio. Notamment sur le tournage d’un blockbuster de science-fiction à la croisée de Dune et Mad Max où ils règlent leurs comptes au milieu de figurants en costumes. Et ils nous offrent l’une des scènes les plus drôles de ce début d’année.

3 – Une lettre d’amour aux cascadeurs

Si Steven Spielberg a adoré ce long-métrage, à la grande surprise de Ryan Gosling, on s’attendait plutôt à ce que Tom Cruise prenne son rôle.

Car on connaissait la lettre d’amour au cinéma (Les Fabelman, Babylon, Empire of Light), et The Fall Guy peut rentrer dans cette catégorie. Mais plus précisément, puisqu’il déclare son amour pour le travail des cascadeurs, dont le réalisateur David Leitch sait bien pour en avoir été un, avant de passer derrière la caméra pour réaliser John Wick, Atomic Blonde, Deadpool 2, Hobbs & Shaw et Bullet Train.

Dans un film conscient de sa nature, où fiction et réalité du quotidien des équipes de tournage se rejoignent fréquemment, il nous montre les coulisses de différents types de cascades et utilise même certains artifices comme éléments narratifs. Sans avoir besoin de dégager les câbles et autres techniciens sur le terrain, puisqu’ils font parfois partie de la scène.


Universal Pictures International France

Ryan Gosling, Aaron Taylor-Johnson et leurs doubles

Un bel hommage, drôle et spectaculaire, qui se poursuit jusqu’au générique de fin sous la forme d’un making-of qui nous montre les visages des doublures de Ryan Gosling : « Nous visons généralement à maintenir la suspension de l’incrédulité, afin que la magie continue en faisant en sorte que (les acteurs et les cascadeurs) ne fassent plus qu’un. »nous raconte Kelly McCormick, productrice de The Fall Guy et partenaire de David Leitch.

« Mais ce projet semblait approprié pour montrer à quel point nous faisions les choses concrètement. Que cette équipe a travaillé très, très dur, main dans la main, pour réaliser des cascades très spéciales dans The Fall Guy. » « Nous avons décidé très vite que nous voulions célébrer la communauté d’où vient cette histoire »poursuit David Leitch. « Cela semblait correspondre à la série que nous adaptons. »

Les cascadeurs risquent plus que quiconque, sans recevoir la reconnaissance qu’ils méritent

« Nous travaillions déjà avec l’Académie des Oscars, pour que les cascadeurs soient enfin reconnus, et The Fall Guy nous a semblé être un bon moyen de les mettre en lumière, en parallèle du travail de fond que nous menons actuellement. faire. «  Un marquage de culotte auquel Ryan Gosling et Emily Blunt ont également participé en mars dernier, lorsqu’ils étaient venus remettre un trophée.

« De manière générale, les cascadeurs ne sont pas assez reconnus »nous dit l’acteur. « Ils risquent plus que quiconque, sans recevoir la reconnaissance qu’ils méritent. Nous voyons nous-mêmes combien de talent il y a dans ce qu’ils font, et comment ce qu’ils conçoivent n’est pas dans le scénario ou dans les storyboards : ce sont vraiment eux qui créent tout. Très souvent, les réalisateurs leur confient un segment entier d’un film à conceptualiser de A à Z. »

« C’est une forme d’art qui devrait être aussi reconnue que les costumiers ou les maquilleurs. » Un succès théâtral de The Fall Guy, en plus d’être mérité, peut-il changer la donne ?

Propos recueillis par Maximilien Pierrette à Paris le 23 avril 2024

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