Afin de limiter les chutes graves sur les pavés de la brèche d’Arenberg, la direction de course a annoncé l’ajout d’un virage serré avant le secteur mythique.
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Le peloton ne dévalera plus à près de 60 km/h sur la trouée d’Arenberg. A la demande du syndicat des coureurs, une chicane a été ajoutée pour ralentir les concurrents avant leur arrivée sur les pavés. « Nous avons reçu le feu vert de la préfecture pour valider le dispositif prévu » a déclaré mercredi 3 avril le directeur de course Thierry Gouvenou, qui a annoncé mardi qu’il envisageait d’ajouter cette chicane.
Après avoir traversé la voie ferrée, le peloton « contourner l’îlot pour approcher la brèche à une vitesse d’environ 25 km/h » a expliqué Thierry Gouvenou. « À terme, nous réfléchirons à un système plus fluide, mais, compte tenu du temps limité, c’était la meilleure solution », a-t-il précisé. Longue de 2 300 mètres et située à environ 95 kilomètres de l’arrivée, la brèche d’Arenberg est un lieu protégé et un secteur pavé mythique du Paris-Roubaix, où de nombreux coureurs ont subi de lourdes chutes par le passé, à l’Image de Johan Museeuw en 1998.
Le syndicat des coureurs préfère « freiner fort au risque de tomber sur le goudron plutôt que d’entrer dans la brèche d’Arenberg à 65 km/h »a expliqué Thierry Gouvenou mardi lors de la reconnaissance des pavés. « En ce moment, les coureurs sont vraiment traumatisés », a-t-il ensuite souligné, évoquant notamment la lourde chute survenue mercredi 27 mars sur À travers la Flandre. Le Belge Wout van Aert, victime de multiples fractures à la clavicule, aux sept côtes et au sternum, a été contraint de déclarer forfait pour les classiques suivantes.
