Au milieu de la tourmente, le XV de France s’est rassuré en s’imposant face à l’Uruguay à Montevideo mercredi soir.
HAUTS
Couilloud/Berdeu…la charnière lyonnaise assurée
Les deux coéquipiers du LOU ont porté le XV de France dans cette rencontre face à l’Uruguay. Baptiste Couilloud, brassard au bras, a donné un bon départ aux Bleus en inscrivant deux essais en moins de minutes. Une entame parfaite pour le capitaine du jour, qui a permis à son équipe de ne pas trop douter. Le demi de mêlée a été bien aidé par son ouvreur Léo Berdeu. L’attaquant français a tout botté (7/7), et a permis aux Bleus de prendre le large quand il le fallait face à la menace uruguayenne. Il est logiquement reparti avec le trophée d’homme du match.
Les attaquants français ont bien débuté le match
Le nouveau joueur de l’USAP, Giorgi Beria et son partenaire du Racing Thomas Laclayat ont fait chavirer le navire bleu azur d’entrée. Avant une bonne séquence pour servir Couilloud, les deux attaquants et leurs collègues avaient déjà amené le danger dans la mêlée. Une menace qui s’est estompée au fur et à mesure du match, et notamment après la sortie sur blessure de Laclayat, mais la supériorité des attaquants du XV de France leur a permis de prendre le contrôle du match sans jamais rien lâcher.
Etcheverry, la menace des Teros
Felipe, de son prénom, a marqué le match de son empreinte. Déjà très en vue en première période pour trouver les quelques espaces laissés par les Français, l’ouvreur uruguayen a fini par être récompensé juste après la pause. Si son coéquipier en charnière, le Castrais Santiago Arata a dû sortir blessé, lui, le joueur des Miami Sharks a marqué des points auprès de son coach, et pas seulement.
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Les flops
Des Uruguayens courageux mais trop indisciplinés
Les coéquipiers d’Etcheverry ont marqué autant d’essais que le XV français, mais la différence a été l’efficacité défensive. Les Teros ont été indisciplinés pendant trop longtemps et ont permis à Berdeu de tirer des pénalités. Les Uruguayens ont montré quelques lacunes, notamment en efficacité défensive, mais ils se sont distingués par leur capacité à jouer le jeu et à dominer les débats en mêlée en fin de match.
Les ailiers invisibles français
Si certains joueurs français se sont illustrés durant ce match, d’autres n’ont pas marqué de points. Joris Jurand et Jules Favre n’ont pas existé dans ce match et ont été introuvables. Léon Darricarrère et Arthur Vincent, alignés au centre dans le froid de Montevideo, Vincent, n’ont pas semblé à l’aise non plus. Une présence en Equipe de France qui ne les a pas mis en confiance.