La cérémonie de l’adolescente disparue fin 2023 dans le Bas-Rhin aura lieu vendredi dans l’église de son village de Plaine, à 14 heures. Ses obsèques se dérouleront « dans la plus stricte intimité familiale ».
Alors que l’autopsie du corps de Lina, l’adolescente disparue fin 2023 dans le Bas-Rhin, a été réalisée et que les enquêteurs attendent d’en connaître les résultats, un « cérémonie en l’honneur » la mémoire de la fille « aura lieu à l’église de la Plaine le vendredi 25 octobre à 14h »ont annoncé les avocats de la famille. La famille remercie également « les enquêteurs ainsi que les juges d’instruction » pour la restitution ce mardi du corps de Lina.
« Cette cérémonie est ouverte à tous pour honorer la mémoire de Lina » Et « il nous est demandé de respecter la solennité de ce moment et la douleur de la famille »précise le communiqué. « Après »les funérailles et l’inhumation auront lieu « dans la plus stricte intimité familiale ».
Près de 13 mois après la disparition de la jeune fille de 15 ans, son corps a été retrouvé mercredi dans un ruisseau à Sermoise-sur-Loire (Nièvre), dans une zone boisée et isolée, à plus de 400 kilomètres. de l’endroit où elle a disparu, le 23 septembre 2023.
Analyses génétiques
Les analyses génétiques réalisées en urgence par l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont confirmé qu’il s’agissait bien du corps de Lina. Une autopsie, réalisée par l’IRCGN, devait déterminer les causes du décès et si Lina avait été victime ou non d’une agression sexuelle.
Lina a disparu alors qu’elle quittait son domicile pour se rendre à pied à la gare de Saint-Blaise-la-Roche, située à environ trois kilomètres. Elle a dû prendre le train pour retrouver son petit ami à Strasbourg. Après des mois de recherches minutieuses, les enquêteurs sont parvenus à identifier un véhicule, une Ford Puma, qui se trouvait sur les lieux au moment de la disparition.
Des recherches actives sont menées depuis l’été sur les traces de cette voiture, conduite par le principal suspect, Samuel Gonin. Lui, âgé de 43 ans, ne pourra jamais répondre aux nombreuses questions restées sans réponse : il s’est suicidé le 10 juillet à son domicile de Besançon. Il n’a jamais été interrogé par les enquêteurs dans cette affaire.