Nouvelles locales

une centaine de poulets sauvages sèment la zizanie dans un village anglais

Les habitants du petit village de Snettisham, dans l’est de l’Angleterre, déplorent les dégâts causés par une centaine de poulets sauvages, qui vivent dans une forêt voisine. Ils s’inquiètent également d’une prolifération de rats, attirés par la nourriture laissée aux oiseaux par les curieux.

Dans l’est de l’Angleterre, le petit village de Snettisham, dans le comté de Norfolk, est en pleine tourmente. Depuis quelques temps, les habitants sont tourmentés par une centaine de poules sauvages, qui détruisent les jardins et dont les gazouillis les empêchent de dormir.

Chez nos confrères du Guardian, les riverains se plaignent d’un « enfer » à cause de ces poules venues en masse d’une forêt voisine. Outre ce problème, les habitants de Snettisham s’inquiètent d’un problème de santé publique, provoqué par un afflux de rats, attirés par la nourriture laissée aux poules par des curieux.

« Ils sont hors de contrôle »

« C’est une vraie nuisance. S’ils entrent dans votre jardin, ils déterrent tout. Ce n’est pas que de la nourriture pour les poules, c’est tous les déchets qu’ils peuvent trouver et ça ramène les rats », a expliqué au quotidien britannique Rod Mackenzie, membre du conseil paroissial.

Il se souvient d’un visiteur qui avait même laissé « un litre de crevettes » pour les nourrir. « Les rats sont assez gros par ici et ils se reproduisent comme des fous », a-t-il déploré.

Le rapport du dernier conseil paroissial, au cours duquel le problème des poules sauvages a été évoqué, évoque « un problème de rongeurs qui peut être dangereux pour la santé ».

Ben King, qui habite près de l’endroit où dorment les poules, a déclaré au journal qu’il ne pouvait plus dormir sans bouchons d’oreilles. « Ils sont hors de contrôle, il n’y en a pas qu’un ou deux. Si quelqu’un venait les déplacer, je leur offrirais une grande bière», confie le quadragénaire.

«Ça donne du cachet au lieu»

Ces nuisances ne dérangent toutefois pas tous les habitants de Snettisham, à l’image de Graeme McQuade. « Je n’ai aucun problème avec les poules. Avant d’emménager ici, nous ne savions pas que les poules se levaient à 4 heures du matin, mais cela donne du caractère au lieu », a déclaré l’ancien habitant de Cambridge. .

Les poulets « sont ici depuis si longtemps et il se passe des choses plus importantes dans le monde que quelques poulets », a déclaré un autre habitant.

Les plus lus

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
Bouton retour en haut de la page