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une centaine de caravanes sont contraintes de se garer sur un parking du centre-ville au nord de Nantes

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Quelque 300 voyageurs ont pris possession d’un parking au cœur d’Ancenis. Mis devant le fait accompli, le maire de la commune regrette un manque de soutien et de réactivité des autorités locales.

Le Figaro Nantes

La situation aurait pu être évitée. Quelque 300 Gens du voyage ont installé de force leurs caravanes dimanche 19 mai sur un parking central d’Ancenis, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Nantes (Loire-Atlantique). L’arrivée de ce groupe nombreux et bien organisé était attendue depuis plusieurs semaines par la ville, ainsi que par la communauté de communes de la région d’Ancenis, Compa. Mais c’était sans compter les fortes pluies du milieu du printemps, qui ont inondé d’eau et rendu impraticable la grande zone de circulation aménagée l’année dernière, spécialement pour les voyageurs.

« Après avoir constaté que le terrain qui leur était destiné n’était pas adapté pour les accueillir, les familles ont décidé d’investir dans notre grand parking, en centre-ville, nous mettant ainsi devant le fait accompli », témoigne pour Le Figaro le maire d’Ancenis, Rémy Orhon (DVG). L’après-midi même de leur installation, un plan B a été présenté aux voyageurs – aussitôt refusé par les concernés. La zone de repli, située au Cellier, à une quinzaine de kilomètres de là, a été jugée trop éloignée.

Ressentiment et désillusion

Désemparé, l’édile doit désormais faire face à l’incompréhension des Anceniens et à un sentiment de « amertume » liée à l’occupation illégale de cet espace public très fréquenté, situé à proximité d’un stade. « Le mode de vie de ces nombreuses familles n’est pas adapté au parking urbain qu’elles occupent », poursuit le maire, indiquant que la centaine de caravanes créent désormais des problèmes de stationnement et risquent d’impacter les événements sportifs et culturels prévus dans les prochains jours. Sans oublier la vétusté des espaces publics provoquée par les déchets et déjections – et les raccordements aux réseaux d’eau et d’électricité. « Tout cela va encore coûter cher à la collectivité »grogne Rémy Orhon, qui ne compte pas payer seul la note.

Malgré la visite en début de semaine du sous-préfet de Châteaubriant, l’élu subit le coup. « Un peu désillusionné »il déplore d’être distancé sur ce dossier, alors qu’une occupation d’une ampleur similaire avait déjà marqué Ancenis en 2023. « Les autorités ont manqué de réactivité sur ce dossier. Faut-il comprendre que les communautés rurales sont moins prioritaires ? Si ces caravanes avaient été installées sur un parking du centre de Nantes, le problème aurait déjà été réglé !Il regrette.

L’édile se bat ces derniers jours pour obtenir le feu vert de Vinci pour rediriger les caravanes vers l’aérodrome de Compa, mais les discussions patinent. Entre-temps, un ordre formel de quitter les lieux a été émis ce vendredi suite à« une négociation finale » avortée en présence du sous-préfet, indique la préfecture de Loire-Atlantique. Dépêche-toi. Un deuxième groupe de caravanes est attendu dans la commune à partir du 9 juin.

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Cammile Bussière

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