Cette application compte environ 50 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a publié, mercredi 3 juillet, un communiqué détaillant les différentes violations commises par la plateforme. Vinted.
Vinted, une plateforme d’achat et de vente, a son siège en Lituanie. Les plaintes françaises ont ensuite été transmises à l’autorité lituanienne, qui a coopéré avec la CNIL.
« Garantir les droits des personnes concernées »
Une amende de 2,3 millions d’euros a ensuite été prononcée contre Vinted. Plusieurs manquements ont été constatés. L’entreprise n’aurait « pas traité de manière équitable et transparente les demandes d’effacement qu’elle a reçu. »
Elle aurait également « illégalement mis en œuvre la bannissement furtif« , une méthode qui consiste à rendre l’activité d’un utilisateur considéré comme malveillant (qui ne respecte pas les règles de la plateforme) invisible aux autres utilisateurs, sans que ces derniers ne s’en aperçoivent, dans le but de les inciter à quitter la plateforme, explique la CNIL.
Le 2 juillet 2024, en coopération avec la CNIL, l’Autorité lituanienne de protection des données a infligé une amende de 2 385 276 millions d’euros à Vinted UAB pour plusieurs violations visant les utilisateurs de la plateforme \ud83d\udc49https://t.co/PYOEutQSiC pic.twitter.com/mE4goLqJ1K
— CNIL (@CNIL) 3 juillet 2024
La décision vise à « garantir l’exercice des droits des personnes concernées et à traiter leurs données de manière équitable et transparente ».