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une carte des plages « à éviter »

La méthodologie utilisée est plus stricte que celle de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement. Au lieu d’évaluer globalement la qualité de chaque plage sur l’ensemble des échantillons prélevés sur quatre ans, comme le font les Agences Régionales de Santé, l’association Eaux et Rivières classe le risque pour chaque échantillon en « bon », « moyen » ou « mauvais ».

Ensuite, tout dépend de la proportion de « bons » échantillons : si 100 % des échantillons étaient classés dans ce cas, le score serait de 100. Si 10 % des échantillons sont classés « moyens » ou « mauvais », et présentent donc risque sanitaire notable, le score est de 90. L’évaluation inclut également des échantillons où aucune contamination n’est détectée.

Si le score est supérieur ou égal à 95, la fourchette est dans la catégorie « recommandé ». Il est « faible risque » si le score est supérieur ou égal à 85. Dans ces deux cas, les utilisateurs peuvent nager en toute confiance. En dessous, les plages sont « déconseillées » ou « à éviter ».

Le site labelplage.fr présente un référencement qualitatif des plages en France, comme ici sur la Côte Basque.


Le site labelplage.fr présente un référencement qualitatif des plages en France, comme ici sur la Côte Basque.

Reproduction « Sud Ouest »

Sept plages sur 32 déconseillées

Au Pays Basque, sept plages sur 32 sont classées « déconseillées » ou « à éviter ». Il s’agit de La Barre à Anglet, Uhabia à Bidart, Erromardi, Grande Plage nord et Grande plage sud à Saint-Jean-de-Luz, Socoa et Fort de Socoa à Ciboure.

Cammile Bussière

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