Il enfila le jean et laissa tomber la cravate. A Tourcoing, mardi, Gérald Darmanin joue à fond la carte du « terrain » et de la proximité pour conserver son siège au Palais Bourbon. « Une campagne électorale se gagne porte par porte », se convainc le ministre de l’Intérieur. « C’est l’être humain qui compte. »
Informé directement de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron au soir des élections européennes – il apparaît sur la célèbre photo en noir et blanc avec Gabriel Attal diffusée par l’Élysée -, Gérald Darmanin l’a laissé entendre dès le 9 juin sur les plateaux de télévision , avant même l’annonce officielle du chef de l’Etat, qu’il était prêt à attaquer à nouveau les urnes. Et c’est debout sur une table, 48 heures plus tard à Halluin, près de Tourcoing, qu’il lance une bataille qui n’est pas gagnée d’avance.
Niché entre la métropole lilloise au sud et la frontière belge au nord, le 10e La circonscription du Nord n’a pas épargné « les siens »…
