Santé

Une campagne pour améliorer la santé cardiovasculaire des femmes

(De gauche à droite) Marie-Hélène Habert, directrice de la communication et du mécénat du groupe Dassault, et les deux co-fondatrices d’Agir pour le coeur des femmes : Claire Mounier-Véhier, cardiologue au CHU de Lille-Université de Lille et Thierry Drilhon, chef d’entreprise et administrateur, président de la Chambre de commerce franco-britannique.
Serge Dulud.

Insuffisamment dépistées, les femmes font face à des retards de diagnostic et de traitement inadaptés à leur métabolisme. La fondation Agir pour le cœur des femmes milite pour sauver des vies.

6h30 L’alarme se déclenche lorsque la trace violette d’un ECG apparaît sur l’écran. En fond sonore, des battements de cœur réguliers et des voix d’enfants, puis des claquements de talons sur le trottoir, des klaxons, des notifications au téléphone : mails de clients, SMS de proches, appel manqué de l’école primaire. La ligne violette devient de plus en plus erratique. Les talons courent sur le trottoir. L’électrocardiogramme panique. La porte de la maison s’ouvre. Puis un bruit sourd, celui de quelqu’un qui s’effondre. «  Maman ? »

Cette vidéo de quelques minutes, volontairement percutante, a ouvert une conférence de la fondation Agir pour le cœur des femmes, ce jeudi, au siège du groupe Dassault*, l’un de ses principaux mécènes. Objectif : alerter sur les risques cardiovasculaires des femmes, encore sous-estimés. Pourtant, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Alors que chaque jour en France, deux femmes meurent d’un accident de voiture et 33 de…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous en reste 76% à découvrir.

Voulez-vous en savoir plus ?

Débloquez tous les objets immédiatement. Aucun engagement.

Déjà abonné ? Se connecter

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page