Une Belge violée et torturée par son ex-petit-ami pendant un « week-end d’horreur »
Un Belge de 22 ans a comparu lundi 6 mai devant le tribunal correctionnel de Bruges après avoir torturé de multiples manières son ex-compagne. L’individu avait notamment étranglé, violé et frappé sa victime avant de l’emmener de force à Disneyland Paris en juin 2023 pour poursuivre les abus.
Une plongée dans l’horreur. Un Belge de 22 ans a comparu ce lundi 6 mai devant le tribunal judiciaire de Bruges pour avoir fait subir un véritable calvaire à son ex-compagne, âgée de 24 ans. Lors de l’audience, neuf ans de prison ont été requis contre le suspect par le procureur.
Les faits remontent à juin 2023. A l’époque, la jeune femme venait de quitter l’accusé. Mais quelques semaines plus tard, lui, souffrant d’une jalousie malsaine et connu pour lever régulièrement la main sur son ex-compagne, décide en représailles de faire vivre un cauchemar à la jeune femme.
Alors que la victime avait emménagé chez un colocataire après la rupture, l’homme a réussi à récupérer les clés de son appartement et s’est introduit par effraction chez elle. La jeune femme, qui dormait au moment des faits, s’est ensuite réveillée pour tomber entre les mains de son bourreau.
« Il lui a fait manger des friandises pour chien »
«Il lui a demandé quelque chose sur le fait d’embrasser un autre homme, puis il l’a battue. Il l’a étranglée jusqu’à l’étouffement», a déclaré l’avocat de la victime, Me Joris Van Maele, dont les propos ont été rapportés par le média 7sur7.be.
L’homme, qui n’avait visiblement pas accepté la rupture, s’est mis à humilier sa victime. Comme l’a relevé l’avocat de la victime, l’ex-conjoint a filmé sa victime alors qu’elle devait dire qu’elle était une pute devant la caméra.
«Il lui a mis une laisse autour du cou et lui a fait manger des friandises pour chiens. Il lui a poussé la tête la première dans les toilettes et lui a sculpté des tatouages avec un couteau », a-t-il poursuivi.
Des actes particulièrement ignobles qui en ont suivi d’autres. La jeune femme devait par exemple « lécher son propre sang » sur les chaussures de son agresseur et « le satisfaire oralement pendant qu’il appelait ses supposés amants ». L’homme a ensuite plongé la tête de sa victime dans un bain de glace. « Même un animal n’est pas traité de la sorte », a déclaré Joris Van Maele.
« Je te retrouverai quand je sortirai. »
L’individu a ensuite emmené de force sa victime à Disneyland Paris. Dans la chambre d’hôtel qu’il avait réservée, l’homme a continué à torturer, étranglant, violant et maltraitant son ex-petite amie. « C’était un week-end d’horreur qu’on ne voit même pas dans les films », a déclaré son avocat.
Au moment où la victime subissait des agressions physiques et verbales en France, sa colocataire, en Belgique, a constaté des traces de sang partout dans l’appartement. Informée, la mère de la jeune femme a alerté la police.
Le lendemain, la victime et son ex-compagnon sont rentrés en Belgique et l’homme a pu être interpellé après avoir déposé la jeune femme au commissariat. « Je te retrouverai quand je sortirai », menaça-t-il. « Je ferai tatouer votre nom sur tout mon corps pour m’en souvenir », a-t-il ajouté.
Selon l’expertise psychiatrique, il s’agit d’un pervers narcissique extrême. Les psychiatres ont également conclu que la probabilité qu’il commette de nouvelles violences était très élevée.
Lors du procès, outre la peine de neuf ans de prison requise, le procureur a également demandé que l’individu soit placé sous surveillance pendant cinq ans supplémentaires. En conséquence, sa peine d’emprisonnement pourrait être prolongée au-delà de neuf ans.