UN » bombardement « a frappé, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 avril, une base militaire située dans le centre de l’Irak abritant des troupes de l’armée et d’anciens paramilitaires pro-iraniens du Hachd Al-Chaabi, intégrés aux forces régulières, ont indiqué deux sources sécuritaires.
Interrogées par l’Agence France-Presse (AFP), les autorités irakiennes n’ont pas été en mesure d’identifier les responsables de ce bombardement aérien qui a visé la base de Calso, dans la province de Babylone, ni de dire s’il s’agissait d’une frappe de drone.
Initialement, un responsable du ministère irakien de l’Intérieur a fait état d’une évaluation « un mort et huit blessés ». La milice Hachd Al-Chaabi a pour sa part confirmé dans un communiqué « blessé » et « des pertes matérielles » ; elle a rapporté dans son texte un » explosion « ayant touché ses locaux sur la base, précisant qu’un « enquête préliminaire » avait été ouverte et des enquêteurs dépêchés sur place.
Contexte régional explosif
De son côté, un responsable militaire irakien a fait état de trois blessés parmi les militaires. « Il y a des explosions dans les entrepôts abritant le matériel à cause des bombardements» a-t-il déclaré, s’exprimant sous couvert d’anonymat en raison de la sensibilité du sujet. Un incendie ravage toujours certains secteurs de la base et la recherche des blessés se poursuit. »
Ce bombardement, qui n’a pas été immédiatement revendiqué, intervient dans un contexte régional explosif, alimenté par la guerre à Gaza qui oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas, chacun soutenu par des alliés régionaux ou internationaux.
Des frappes, attribuées à Israël, ont visé vendredi matin une zone située à proximité d’une base militaire dans la région d’Ispahan en Iran. Et le 13 avril, Téhéran a mené une attaque de drones et de missiles sans précédent contre Israël, en réponse à la destruction de son consulat à Damas qui avait coûté la vie à sept de ses soldats, dont deux officiers supérieurs, le 13 avril.euh avril.
Le Hachd Al-Chaabi fait partie intégrante de l’appareil sécuritaire officiel irakien placé sous l’autorité du Premier ministre. Mais cette institution regroupe plusieurs factions armées pro-Iran, dont certaines ont également mené des attaques, en Irak et en Syrie, contre des soldats américains déployés dans le cadre d’une coalition internationale antijihadiste.
