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Nouvelles

divers/Justice – Aéroport d’Ajaccio : la chambre de commerce de Corse souhaite résilier le marché de la sûreté

Depuis plusieurs mois, les autorités s’intéressent à la sécurité des Aéroport d’Ajaccio. L’infrastructure, propriété du Communauté de Corse, est géré par délégation par le Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Corse.

Mercredi 24 avril, son président, John Dominiquequi ne s’est pas encore exprimé sur les événements qui secouent l’aéroport, a décidé de réagir publiquement, via un communiqué envoyé à la presse, pour « rétablir une série d’éléments factuels ».

Une position prise qui, selon le président du CCI de Corse, « après plusieurs accusations publiques ».

A travers ce communiqué, il n’entend cependant pas « s’immiscer dans les procédures judiciaires en cours concernant les marchés de la sécurité de l’aéroport d’Ajaccio ».

Dysfonctionnements anciens

Jean Dominici souhaite néanmoins apporter des précisions au lendemain de la communication du préfecture de Corse qui pointe vers « de graves échecs » sécurité à l’aéroport d’Ajaccio.

« LE niveau de sécurité et la sécurité des usagers de l’aéroport n’a jamais été dégradée, seule la fluidité et la fluidité des flux visites aux postes de contrôle les filtrages sont altérés tant que le personnel disponible est en nombre insuffisant »il assure.

Et selon lui, les principaux dysfonctionnements constatés « remontent à de nombreuses années, parfois des décennies, et les éléments en notre possession sont convergents et nombreux pour retracer l’histoire et démontrer l’information régulière des autorités concernées ».

La CCI de Corse, et notamment depuis le 1er janvier 2020 – date de la fusion des deux entités départementales, « s’est efforcé de mettre en œuvre avec précision et rigueur toutes les procédures applicables, et d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour normaliser cette situation », affirme son président.

Il ajoute : « Une situation dont l’histoire, j’insiste, ne peut échapper à personne, et plus encore aux autorités chargées du contrôle et de la surveillance de la sécurité privée. »

Internalisation d’ici juin ?

Dans ce contexte, la CCI de Corse fait savoir qu’elle entreprend « internaliser l’ensemble de ces missions à très court terme afin de sortir définitivement de cette période de fragilité opérationnelle et d’incertitude financière ».

Cette internalisation impliquerait donc la rupture du contrat actuel avec la société de sécurité SapSur. Selon nos informations, les salariés de cette entreprise seraient maintenus par la CCI de Corse, qui envisagerait également de recruter de nouveaux agents pour renforcer les effectifs actuels.

Ce basculement pourrait intervenir avant l’été, selon plusieurs indiscrétions. Un problème de financement serait notamment avancé comme raison principale de cette rupture de contrat.

Enfin, la CCI de Corse « qui a toujours agi avec rigueur et transparence dans le cadre de ses missions » s’assure d’être disponible « autorités compétentes à fournir tous les éléments nécessaires à la compréhension complète de ce dossier ».

Contactée par Corse-Matin, la direction de SapSur n’a pas pu être jointe.

Cette entreprise privée est dans le collimateur de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille qui étudie notamment l’attribution, en 2023, du marché aéroportuaire d’Aiacciu, estimé à 11 millions d’euros. Son directeur est inculpé et écroué depuis le 5 février pour des pressions présumées sur le dirigeant d’une société qui voulait concurrencer SapSur.

La section STC de SapSur a souhaité communiquer : « Nous protestons contre la remise en cause du travail des agents de sécurité à l’aéroport Napoléon Bonaparte. Actuellement, le poste d’inspection de contrôle connaît des difficultés. La cause principale du problème vient du manque cruel de personnel auquel nous sommes confrontés depuis presque 2 ans« . Si le syndicat veille à ce que les employés aient « toujours fait » leur travail « en respectant consciencieusement les mesures de sécurité incombant aux missions souveraines »Il précise : « Nous sommes désolés des répercussions qui affectent nos utilisateurs ainsi que les compagnies aériennes ».

« Nous ne sommes pas assez »

Un état de fait partagé par plusieurs salariés qui font part de leurs inquiétudes, sous couvert d’anonymat. « J’ai vécu des changements dans les entreprises, des changements dans la direction, mais maintenant c’est l’enfer depuis deux semaines. Nous vivons dans un climat d’anxiété, nous ne savons pas si nous allons être repris… Il faut Remettez-le en question, c’est le manque de personnel : nous ne sommes pas assez nombreux et nous travaillons des horaires qui ne sont pas possibles., confie l’un d’eux. Il pointe également les moyens techniques ainsi que la difficile application des nouvelles mesures : « Nous n’avons pas assez de ressources. Par exemple, notre table de recherche est trop petite. De plus, avec les nouvelles procédures, nous prenons encore plus de retard. Cette pression n’est pas facile à vivre. » Un autre partage son sentiment suite à la communication de la préfecture. « Bien sûr nous ne sommes pas parfaits mais ces nouvelles mesures voulues par le préfet sont contre-productives et inefficaces, il se moque de nous. Je trouve ça injuste. C’est dégueulasse que ça nous tombe dessus », Il regrette.

Cammile Bussière

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