Un vol en provenance d’Agadir (Maroc) et à destination de Londres (Angleterre) a dû être dérouté vers Marrakech en raison d’une bagarre à bord. Neuf personnes principalement impliquées étaient accompagnées par la gendarmerie à leur descente.
Ce vol Ryanair entre Agadir et Londres a connu une trajectoire rare : à peine décollé pour sa destination, il a effectué un atterrissage d’urgence à Marrakech. Pas de problème technique ou météo, mais une situation incontrôlable à bord.
Un temps dégagé sur Agadir et un décollage parfaitement maîtrisé, rien ne laissait présager un tel sort pour ce vol Ryanair. Pourtant, dès le bouclage de la ceinture de sécurité obligatoire, la situation s’est aggravée. Avant même de partir, un échange de civilités a eu lieu entre deux hommes, tous deux désireux d’avoir un siège pour passer le vol auprès de leurs proches.
« Un vol d’enfer »
Le premier voulait s’asseoir près de sa femme et de sa fille mais le siège convoité était celui d’une mère de famille, dont le mari est rapidement venu à sa défense. Une fois l’avion stabilisé, les deux principaux concernés ont entamé une bagarre qui a rapidement pris de l’ampleur. Un passager interrogé par le Sun explique : « C’était un vol infernal et tout a commencé avec ce passager qui voulait changer de siège. » Il explique qu’« une des familles faisait partie d’un groupe plus large, d’où la bagarre généralisée. »
Après cela, le passager parle d’un « effet boule de neige ». Quelques rangées derrière cette bagarre, une femme a eu une crise de panique. Pire encore : un autre passager est tombé malade et a besoin d’une assistance importante. On lui propose entre autres de l’oxygène.
Une situation incontrôlable
Devant la panique qui s’empare de l’avion, les enfants se mettent eux aussi à crier et à pleurer. Les hôtesses tentent de calmer la situation mais doivent rapidement prendre la décision d’écourter le vol, pour la sécurité de tous. Seulement 36 minutes après le décollage, l’avion atterrit à nouveau, à Marrakech.
Les neuf personnes principalement impliquées ont été accompagnées par la police à leur sortie de l’avion tandis que les deux cents autres passagers ont été invités à passer la nuit au Maroc (gratuitement) avant d’être reprogrammés pour un vol le lendemain. En effet, le personnel de la compagnie aérienne ayant dépassé ses horaires de travail maximum, il ne leur a pas été possible de redécoller le jour même en direction de la capitale londonienne. Comme un problème n’arrive jamais seul, le vol du lendemain a également été annulé et tous les passagers ont dû attendre un jour de plus pour rejoindre l’Angleterre.
La compagnie aérienne a présenté ses excuses publiques aux passagers touchés par cette situation malheureuse : « Nous nous excusons sincèrement auprès des passagers pour la gêne occasionnée et le retard causé par un groupe problématique de passagers qui échappait au contrôle de Ryanair. »
