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De nombreux départements français ont été frappés par de fortes pluies et des orages mercredi 19 juin. Conséquence de ces intempéries, les primes d’assurance s’envolent. Certains résidents paient même leur assurance 40 % plus cher.
C’est l’heure de la première évaluation. Dans le Rhône, les vignes de Laurent Savoye ont été durement touchées par la grêle. La taille des grêlons était comparable à celle des cailloux. Il sera indemnisé d’une partie de sa récolte perdue mais son assurance lui coûte quand même 12 000 euros par an. Les petites exploitations agricoles et les particuliers risquent également de payer beaucoup plus pour leur assurance habitation. « C’est un peu exagéré car ce n’est pas de notre faute si le climat change. »dénonce un retraité.
Dans le Beaujolais ou en Gironde, en raison de ces aléas climatiques, les primes d’assurance devraient augmenter de 6 % cette année. Mais cette augmentation est variable. Assurer un appartement de 40 m² coûte 48 euros dans l’Essonne, contre 104 euros dans les Alpes-Maritimes par exemple. Les prix augmentent en fonction du risque de sinistres et des aléas climatiques, qui ont un impact sur les primes d’assurance. En 2023, le coût des catastrophes climatiques atteindra 6,5 milliards d’euros.