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une arnaque aux faux meubles anciens ?

une arnaque aux faux meubles anciens ?

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Dans le Jura, une maison de vente aux enchères vend régulièrement des meubles datant soi-disant du XVIIIe siècle.  Mais il pourrait s’agir en réalité de contrefaçons, retravaillées à partir de pièces anciennes et modernes.

Jura : une arnaque aux faux meubles anciens ?
Dans le Jura, une maison de vente aux enchères vend régulièrement des meubles datant soi-disant du XVIIIe siècle. Mais il pourrait s’agir en réalité de contrefaçons, retravaillées à partir de pièces anciennes et modernes.
(France2)

Dans le Jura, une maison de vente aux enchères vend régulièrement des meubles datant soi-disant du XVIIIe siècle. Mais il pourrait s’agir en réalité de contrefaçons, retravaillées à partir de pièces anciennes et modernes.

Patrick Lagneaux est un amateur de meubles anciens. Il achète à distance, en toute confiance, un secrétaire du XVIIIe siècle aux enchères. Un meuble signé par un grand ébéniste de l’époque, Charles Topino. Mais lorsqu’il reçoit le meuble chez lui, le doute s’installe chez l’acheteur. « Les finitions de marqueterie ne sont pas très bien réalisées. Les entrées de serrures ne semblent pas vraiment vintage », il explique. Coût d’achat, plus de 8 000 euros. Mais malgré le cachet en guise de signature, selon Patrick Lagneaux, le meuble pourrait être un faux. Point de départ, une maison de vente aux enchères dans le Jura. Au fil des années, de nombreux meubles du XVIIIe siècle y ont été proposés.

Aujourd’hui, une dizaine de clients s’interrogent sur la valeur réelle des meubles qu’ils ont achetés. Ont-ils été victimes de tromperie concernant la marchandise ? Dans une brochure, on reconnaît la secrétaire de Patrick Lagneaux. Nous avons rencontré l’un des commissaires-priseurs impliqués. Il plaide la bonne foi et refuse de parler. Situé à quelques kilomètres de là, un ébéniste à la retraite aurait restauré et fourni une partie des meubles en question. Il n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Également mis en cause, un antiquaire. Elle a également vendu des meubles par l’intermédiaire de la maison de ventes Jura. Jointe par téléphone, elle s’est dite convaincue de leur authenticité. Le mois dernier, un procès devait se tenir devant le tribunal correctionnel mais il a été ajourné. Le procureur a demandé l’ouverture d’une information judiciaire pour relancer l’enquête.

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