Le constructeur japonais signe des résultats historiques et négocie le virage vers les voitures électriques.
« UN Toyota ça ne fait pas rêver mais ça ne s’effondre jamais » : numéro un mondial de l’automobile depuis 2010, le géant de Nagoya a fait une nouvelle démonstration de cette force « tranquille », brutale, à travers les chiffres, avec la publication mercredi de ses résultats pour l’exercice 2023-2024 (clos fin de Mars). Le groupe a généré un bénéfice opérationnel de 32 milliards d’euros (5,353 milliards de yens). C’est le double de celui de l’exercice précédent, du jamais vu dans l’histoire du constructeur et, pour faire bonne mesure, jamais réalisé auparavant par une société japonaise cotée. Les ventes, à 290 milliards d’euros (45 000 milliards de yens), ont également atteint un niveau record. La marge est de 11,9%, un niveau très élevé pour l’industrie. Une performance due à des taux de change ultra-favorables ? Pas seulement.
Toyota estime que l’effet de enyasu (« yen faible », en japonais), toujours favorable aux exportateurs comme lui, ne joue qu’un rôle : il représenterait…