Le Tribunal fédéral de Lausanne (Suisse) est revenu ce mercredi, en rejetant une demande de libération de prison, sur une affaire datant de février dernier. Elle concerne le meurtre de Kristina Joksimovic, ancienne finaliste de Miss Suisse en 2007, tuée et mutilée par son mari.
Des détails encore inconnus jusqu’à aujourd’hui. Étranglée, coupée à la scie et au sécateur, puis « réduite en purée » au mixeur : les autorités suisses ont révélé ce jeudi les détails horrifiants du féminicide de Kristina Joksimovic en février dernier, sauvagement assassinée par son mari.
La finaliste de Miss Suisse étranglée à mort, puis « réduite en purée » dans un mixeur par son mari https://t.co/akkmzl5Bsv pic.twitter.com/kgcD7R3E9m
— New York Post (@nypost) 11 septembre 2024
Ancienne finaliste de Miss Suisse en 2007, cette mère de deux enfants a été retrouvée morte le 13 février à son domicile de Binningen. Le suspect, son mari, avait été arrêté après avoir avoué le meurtre en mars, mais avait récemment demandé sa remise en liberté, ce qui lui a été officiellement refusé mercredi par le tribunal de Lausanne.
Déjà connu pour violences conjugales
Et pour cause, si l’enquête avait révélé que la victime était morte par strangulation avant d’être dépecée, les détails du crime n’avaient pas encore été éclaircis aux médias et au grand public. Ainsi, comme le rapporte BZ Basel, Kristina Joksimovic aurait été mortellement étranglée, puis dépecée à l’aide d’une scie sauteuse, d’un couteau et d’un sécateur, selon le rapport d’autopsie.
Plusieurs parties de son corps ont ensuite été hachées dans un mixeur, « réduites en purée » et dissoutes dans « un produit chimique ». Selon la version du mari, qui était en instance de divorce avec sa femme au moment des faits, cette dernière s’est défendue après une attaque au couteau et, prise de panique, s’est débarrassée du corps de cette manière.
Si cette prétendue « légitime défense » n’a pu être prouvée, « l’ensemble de son comportement du 13 février 2024 démontre la volonté massive du plaignant de recourir à la violence, avec parfois des traits sadiques et sociopathes », a estimé le tribunal. A noter que le suspect était déjà connu pour avoir agressé d’anciennes partenaires, dont Christa Rigozzi, une ancienne Miss Suisse.
