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Une amélioration possible pour la semaine du 8 mai

Une amélioration possible pour la semaine du 8 mai

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Par Régis CREPET, météorologue

Dans un contexte qui reste déprimé, frais et pluvieux, notre pays ne parvient pas à retrouver le beau temps, sans cesse repoussé. Il y a cependant une lueur d’espoir pour la semaine du 8 mai, ce qui serait une bonne nouvelle si vous suivez la situation.

Cette année, la France connaît un printemps très instable et remarquablement pluvieux. Les périodes de calme sont de courte durée. Le pont du 1er mai, pour ceux qui peuvent le faire, est déjà compromis. Mais pour la semaine du 8 mai, un anticyclone semble devoir se lever à nouveau sur l’Europe occidentale, ce qui pourrait apporter pendant quelques jours le beau temps tant espéré.


Une belle amélioration pour le pont du 8 mai




Cette embellie ne durerait pas très longtemps, compte tenu d’un mois de mai qui risque de rester très changeant et souvent frais dans l’ensemble.


Mais les modèles météorologiques semblent suffisamment cohérents pour envisager le regonflage temporaire d’un anticyclone sur les îles britanniques, qui bloquerait la voie aux dépressions atlantiques. Notre pays pourrait alors retrouver quelques jours de beau temps, coïncidant avec ce grand « pont », où se succèdent les deux jours fériés. Si ce scénario se confirme, on pourrait alors retrouver un temps ensoleillé pendant 3 ou 4 jours, avec des matinées légèrement fraîches (5 à 10°C) et des après-midis agréablement douces (20 à 25°C).


Une fiabilité encore fragile


Cette bonne nouvelle ne doit pas faire oublier que depuis des semaines nous connaissons une récurrence des « gouttes froides », ces dépressions génératrices d’instabilité, et que les modèles n’envisagent toujours pas de changement radical et durable du type de temps pour le mois de mai. Ainsi, ce calme attendu pourrait être retardé par la survenue d’ondes de tempête, notamment dans le sud et en montagne. En effet, l’anticyclone sera situé assez haut en latitude, sur les îles britanniques, ce qui pourrait permettre une instabilité venant du golfe de Gascogne. Au total, cette situation présente une fiabilité d’environ 60%.


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