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Une aide de 575 millions $ pour Énergir

Après Hydro-Québec, c’est au tour de la Caisse de dépôt et du Fonds de solidarité FTQ de venir en aide à Énergir, avec un coup de pouce de 575 M$ pour l’aider à se réinventer.

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À l’ère de la transition énergétique, Énergir se retrouve à la croisée des chemins, puisque l’entreprise perdra la moitié de son volume d’affaires d’ici 2050 en faisant grimper en flèche le prix de son principal produit, le gaz naturel.

L’argent de la Caisse, actionnaire majoritaire d’Énergir, et du Fonds de solidarité FTQ servira donc à accélérer la stratégie de décarbonation et de résilience de l’entreprise, est-il expliqué dans un communiqué.

« (Cette stratégie) comprend des mesures concrètes comme le développement de projets d’énergie renouvelable et d’usines de production de gaz naturel renouvelable, la poursuite du déploiement de la biénergie au Québec et le plan  »Zéro panne » de sa filiale de distribution d’électricité, Green Mountain Power, au Vermont », peut-on lire.

Entente avec Hydro

La Caisse et le Fonds FTQ ne sont pas les seuls alliés d’Énergir. En 2021, Hydro-Québec a signé une entente controversée avec l’entreprise gazière, selon laquelle jusqu’à 2,4 milliards $ pourraient être prélevés sur les tarifs d’électricité pour compenser les pertes de revenus d’Énergir.

L’objectif de cet accord, alors qualifié d' »historique » par les deux partenaires, est d’inciter les consommateurs de gaz naturel à passer à la « biénergie » (électricité et gaz naturel), ce qui se traduirait par une augmentation des prix de l’électricité de 1,4% en plus de l’augmentation annuelle régulière.

La Régie de l’énergie avait initialement approuvé l’entente, puis était revenue sur sa décision après que celle-ci eut été contestée par des consommateurs industriels et des groupes environnementaux. Hydro-Québec a ensuite contesté la deuxième décision de la Régie devant la Cour supérieure, obtenant gain de cause cette fois-ci.

C’était en février dernier. L’Association des consommateurs industriels d’électricité et le Conseil de l’industrie forestière du Québec avaient alors déposé un recours, et l’affaire n’est toujours pas réglée.

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