Une actrice de Star Wars révèle qu’elle est atteinte de la maladie de Graves

L’héroïne du film Star Wars, Daisy Ridley, 32 ans, a révélé qu’elle souffrait de la maladie de Graves.

L’actrice Daisy Ridley, qui incarne Rey dans Star Wars, a déclaré avoir dû adapter son quotidien après avoir été diagnostiquée par ses médecins en 2023 comme porteuse de la maladie de Basedow, plus connue en France sous le nom de maladie de Basedow.

La femme de 32 ans, qui a déjà révélé qu’elle souffrait d’endométriose et de kystes ovariens, a partagé son diagnostic cette semaine dans une interview avec le magazine Women’s Health.

Daisy Ridley a déclaré qu’elle avait commencé à ressentir des symptômes tels qu’une accélération du rythme cardiaque, une perte de poids rapide, de l’épuisement et des tremblements des mains. « Je me suis dit : « Eh bien, j’ai joué un rôle très stressant », c’est probablement pour cela que je me sens mal », a-t-elle déclaré au début.

Mais après avoir décrit son état à l’endocrinologue, il a évoqué une sensation souvent décrite par les patients de Graves : se sentir « fatiguée mais bizarre » et irritable. C’est à ce moment-là que l’actrice a réalisé à quel point elle était devenue irritable au début de la maladie. « C’était drôle, je me disais : « Oh, je pensais juste que le monde me tapait sur les nerfs », a-t-elle déclaré. « Mais il s’avère que tout va si vite qu’on ne peut pas se détendre. »

Végétarienne depuis plusieurs années, l’actrice dit avoir éliminé le gluten depuis son diagnostic. Même si elle avoue ne pas être « très stricte à ce sujet », le changement de régime alimentaire lui permet « généralement » de « se sentir mieux ». Il s’agit toutefois parfois d’un régime que les médecins imposent de manière stricte, car la maladie de Graves est une pathologie auto-immune parfois associée à d’autres, comme la maladie cœliaque, une intolérance au gluten qui ne tolère absolument aucun écart dans le régime alimentaire.

De nombreux symptômes

La maladie de Graves est une maladie auto-immune caractérisée par une hyperactivité de la glande thyroïde. Des auto-anticorps spécifiques aux récepteurs de la TSH sont présents dans le sang.

Elle se caractérise par la présence d’une thyrotoxicose, d’un goitre homogène et flexible, parfois d’une protrusion anormale des yeux (appelée exophtalmie). L’hyperthyroïdie qu’elle provoque – c’est-à-dire la surproduction d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde – entraîne de nombreux autres symptômes.

Les patients ressentent souvent une fatigue inhabituelle, une hyperactivité, de l’insomnie, une perte de poids malgré un appétit accru, des problèmes digestifs, des problèmes cardiaques, un essoufflement, des tremblements, des changements dans le cycle menstruel, de l’anxiété, de l’agitation, de l’irritabilité ou de l’instabilité émotionnelle.

La cause exacte de la maladie de Basedow est actuellement inconnue. Elle pourrait être déclenchée par des facteurs génétiques et/ou environnementaux. Elle touche 2 % des femmes et 0,4 % des hommes en Europe, avec un pic de fréquence entre 20 et 40 ans. C’est aussi la première cause d’hyperthyroïdie chez les femmes jeunes.

Le traitement dépend des patients et du degré de leur déséquilibre hormonal. Il peut être médicamenteux, avec la prescription de médicaments antithyroïdiens qui réduisent la production d’hormones thyroïdiennes, mais aussi « nucléaire », avec la prise d’iode radioactif afin de détruire partiellement ou totalement la glande thyroïde par ingestion, ou encore chirurgical, avec l’ablation partielle ou totale de la glande thyroïde.