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Un zoo finlandais va renvoyer ses pandas en Chine à cause de l’inflation

Un retour à la maison plus rapide que prévu. Le zoo Ahtari en Finlande a accueilli deux pandas nommés Lumi et Pyry en janvier 2018 pour une durée de 15 ans, selon les termes du contrat conclu avec la Chine. Mais les coûts nécessaires à leur entretien, devenus trop élevés à cause de l’inflation, ont poussé le parc animalier à les vendre. Les deux pandas seront placés en quarantaine quelques jours avant d’être renvoyés dans leur pays d’origine en novembre.

Le zoo d’Ahtari affirme avoir dépensé 8 millions d’euros pour l’installation des pandas, auxquels s’ajoutent 1,5 million d’euros de frais annuels pour leur entretien et leur préservation versés à la Chine. Un prix élevé que l’entreprise privée espérait amortir en attirant massivement des visiteurs.

Aucun impact sur les relations entre les deux pays

Mais la pandémie de Covid-19 a ralenti les visites, augmenté les dettes, et l’inflation a alourdi la facture. Le gouvernement finlandais a également refusé les demandes de financement sollicitées par le zoo, creusant encore davantage le déficit. Le zoo a donc préféré arrêter les redevances. Et a obtenu gain de cause après trois ans de négociations.

Le retour des pandas est une décision du zoo qui n’implique pas le gouvernement finlandais et ne devrait pas avoir d’impact sur les relations entre les deux pays, a déclaré un porte-parole du ministère finlandais des Affaires étrangères cité par Reuters.

La Chine envoie régulièrement des pandas dans des zoos étrangers pour soigner notamment ses relations diplomatiques, sans pour autant les trahir. Yuan Meng, le premier bébé panda né à Beauval, à Saint-Aignan, dans le Loir-et-Cher, a rejoint la Chine en juillet dernier pour assurer sa propre descendance.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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