Un virus potentiellement mortel circule en Espagne et en Italie
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Plusieurs cas de fièvre du Nil occidental ont été recensés en Espagne et en Italie ces dernières semaines. La vigilance est de mise si vous voyagez dans ces pays.
Soyez prudents si vous partez en vacances en Espagne ou en Italie. Plusieurs cas de fièvre du Nil occidental ont été signalés ces dernières semaines par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies. Selon France Diplomatie, cité par « Ouest-France », « plusieurs cas ont été signalés dans les provinces de Cadix et de Séville » en Espagne, ainsi que dans « le nord » de l’Italie.
La fièvre du Nil occidental est transmise par un virus, le plus souvent via des moustiques. L’infection est généralement asymptomatique, mais peut aussi se traduire, dans environ 20 % des cas, par des symptômes proches de ceux de la grippe : « fièvre, courbatures, douleurs articulaires et troubles digestifs ». Plus rarement, des troubles neurologiques tels que méningite aseptique, méningo-encéphalite, paralysie flasque aiguë, syndrome de Guillain-Barré sont à déplorer.
Et chez les personnes les plus fragiles, la fièvre du Nil occidental peut même être mortelle (dans 2 % des cas). Cela survient notamment chez les personnes infectées après une transfusion sanguine ou une greffe. C’est aussi pourquoi il est demandé aux personnes ayant séjourné dans une zone où le virus circule d’éviter de donner leur sang.
Protégez-vous des moustiques
Il n’existe malheureusement pas à l’heure actuelle de traitement antiviral spécifique ni de vaccin pour lutter contre la fièvre du Nil occidental. Les seules recommandations sont de se protéger des piqûres de moustiques en utilisant des moustiquaires et des répulsifs, de porter des vêtements longs et amples, d’éviter de sortir la nuit ou d’éliminer les réserves d’eau stagnante à proximité.
En France, aucun cas de fièvre West Nile n’a été recensé cette année, mais « le virus fait l’objet d’une surveillance renforcée au même titre que les autres arboviroses ».