Un village breton dénonce l’extrême droite après le dérangement d’une lecture animée par des drag queens avec des enfants

Des membres du groupuscule L’Oriflamme rennais avaient tenté d’annuler la manifestation organisée par la commune de Saint-Senoux.
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La commune de Saint-Senoux (Ille-et-Vilaine) a dénoncé la « Actions » d’extrême droite après la perturbation d’un atelier de lecture pour enfants sur l’identité de genre, samedi 13 mai, par un groupuscule d’ultra-droite qui revendiquait cette action. Des membres de L’Oriflamme Rennes, vêtus de noir et cagoulés, avec des banderoles et des fumigènes, avaient manifesté devant la médiathèque, où une lecture par des drag queens était organisée. Une polémique similaire avait éclaté à Lamballe (Côtes-d’Armor) en janvier dernier.
Dans une déclaration intitulée « A nos enfants, apprenons nos racines, n’imposons pas de drag queens » publié sur sa page Twitter, L’Oriflamme Rennes condamné « un moment de propagande orchestré par le lobby LGBT [sic] afin de former les consciences des jeunes générations encore dépourvues de tout esprit critique ». Malgré cette perturbation, l’atelier a pu se dérouler dans cette commune d’environ 1 800 habitants, située à 30 km au sud de Rennes. La municipalité a expliqué qu’elle voulait « abordant une diversité de thèmes contemporains » Et « briser les stéréotypes ».
La présence d’élus et d’habitants « venez en soutien » Et « beaucoup de flics » autorisé « pour assurer la sécurité des artistes, des enfants et de leurs parents ainsi que le bon déroulement du spectacle », a indiqué mardi la mairie. Elle a également pointé du doigt le Rassemblement national, qui aurait distribué des tracts dans la région. « Les propos du RN, qui allient avec brio mensonge et démagogie, ont mis le feu aux poudres »dit la municipalité.
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