« C’est incontestablement le plus grand congrès de cancérologie au monde. » Le professeur Jean-Yves Blay, président d’Unicancer, la fédération des centres de cancérologie français, ne cache pas son plaisir alors que le rideau tombe sur le congrès de la Société européenne d’oncologie médicale (Esmo) qui a réuni 34 000 spécialistes pendant cinq jours à Barcelone (Espagne).
Mais au-delà du succès sur la forme, c’est le fond qui suscite le plus d’enthousiasme : « De tous les travaux présentés, il n’y a pas un seul groupe de tumeurs qui n’ait fait l’objet d’avancées significatives, argue-t-il. Et surtout, certaines études seront très probablement à l’origine de changements de pratiques dans les années à venir. » Et les Français ne sont pas en reste : ils se classent au troisième rang des plus gros producteurs d’études pour cette édition derrière les Américains et les Chinois.