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un tribunal italien invalide la détention des premiers migrants transférés en Albanie

Des policiers italiens à l'intérieur du camp albanais du port de Shëngjin, où l'Italie transférera les demandeurs d'asile, en Albanie, le 11 octobre 2024.

Un tribunal italien a invalidé la détention dans des centres albanais des douze premiers demandeurs d’asile que Rome y avait transférés cette semaine, ont indiqué vendredi 18 octobre des sources concordantes à l’Agence France-Presse. Le tribunal a cité un récent arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne. sur les pays d’origine considérés comme « sûr » par les pays d’accueil, selon lequel les douze migrants concernés, originaires du Bangladesh et d’Egypte, ne répondent pas aux critères de détention prévus par l’accord entre Rome et Tirana.

Le gouvernement de Giorgia Meloni, leader du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, a signé fin 2023 un accord avec le gouvernement albanais prévoyant la création de deux centres en Albanie, d’où pourront secourir les migrants secourus en Méditerranée. demander l’asile. ‘asile. Cet accord quinquennal, dont le coût pour l’Italie est estimé à 160 millions d’euros par an, concerne les hommes adultes interceptés par la marine ou les garde-côtes italiens dans leur zone de recherche et de sauvetage. dans les eaux internationales.

La procédure prévoit un premier contrôle sur un navire militaire, avant un transfert vers un centre du nord de l’Albanie, au port de Shëngjin, pour identification, puis vers un deuxième centre, sur une ancienne base militaire de Gjadër.

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Fratelli d’Italia s’en prend aux magistrats

Les seize premiers migrants sont arrivés en Albanie mercredi, mais quatre d’entre eux ont été immédiatement renvoyés en Italie, deux prétendant être mineurs et deux autres nécessitant des soins médicaux. « Le spectacle médiatique organisé par le gouvernement Meloni se heurte au droit national et international »s’est félicitée l’ONG Sea-Watch Italie sur le réseau social

La fête de Mmoi Meloni, au contraire, a protesté contre cette décision judiciaire, la qualifiant de » absurde «  sur X. « Certains magistrats politisés ont décidé qu’il n’y avait pas de pays d’origine sûrs : il est impossible de rapatrier ceux qui entrent clandestinement, il est interdit de rapatrier les clandestins. Ils voudraient abolir les frontières de l’Italie, nous ne le permettrons pas”ajoute Fratelli d’Italia. La Ligue, le parti anti-immigration du vice-chef du gouvernement Matteo Salvini, a de son côté dénoncé une décision « inacceptable et grave » et a attaqué les magistrats « pro-immigrés »les invitant à « se porter candidat ».

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Le Monde avec l’AFP

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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