Un « tremblement » observé pour la billetterie des Jeux Paralympiques
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Un « tremblement » observé pour la billetterie des Jeux Paralympiques

Un « tremblement » observé pour la billetterie des Jeux Paralympiques

Partout, des stades remplis à craquer, des ambiances à vous crever les tympans. Le succès populaire des Jeux olympiques (JO) ne cesse de se confirmer après une douzaine de jours de compétition. Difficile de trouver des billets, 94% des 10 millions de billets mis en vente ont déjà été vendus, annonce le Comité d’organisation des Jeux (Cojop).

Qu’en est-il des Jeux paralympiques (JP, du 28 août au 8 septembre), qui débuteront quinze jours après la cérémonie de clôture des Jeux olympiques ? La soif de performances sportives du public se reflète-t-elle dans la billetterie ?

« Aujourd’hui, nous sommes à un peu plus de 1,3 million (des places vendues) »a déclaré le directeur général du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) Etienne Thobois, mercredi 7 août, sur Franceinfo. « Nous vendons désormais cinq fois plus de billets chaque jour pour les Jeux paralympiques qu’avant les Jeux olympiques »a détaillé Michaël Aloïsio lundi, à Ouest de la France.

Etienne Thobois expliquait déjà, au début de la quinzaine, que la billetterie Les JP ont bénéficié, un peu comme le cyclisme, de l’aspiration de l’élan olympique. Le DG de Paris 2024 a parlé de « frémir »qu’il a mesuré à un certain « 20 000 billets vendus par jour », il a confié à la Monde.

Car jusque-là, le compte n’y était pas. A la veille des JO, Paris 2024 a reconnu n’avoir vendu qu’un million de billets – sur les 2,8 millions mis en vente. Et ce n’est même pas ça. Plus de 600 000 billets ont été achetés par l’Etat et les collectivités publiques partenaires pour les redistribuer aux publics prioritaires (jeunes, personnes en situation de handicap, fonctionnaires…). Le ministère des Sports et des Jeux a même accordé, fin juin, une rallonge d’une trentaine de millions d’euros pour assurer l’équilibre budgétaire d’un événement structurellement déficitaire.

Exemple de Londres

Inquiets mais pas paniqués, les organisateurs n’ont cessé ces derniers mois de citer l’exemple de Londres. En 2012, 40 % des ventes des Jeux paralympiques avaient été enregistrées une fois l’édition olympique lancée. Les Britanniques sont le modèle à suivre. Il y a douze ans, la chaîne publique Channel 4 présentait les para-athlètes du pays comme des super-héros. Succès garanti : les stades étaient remplis de spectateurs capables de scander le nom de ceux qu’ils encourageaient.

C’est un peu un exemple que Paris 2024 voudrait imiter. L’organisateur a lancé, fin mai, une campagne de promotion des Jeux paralympiques, incarnée par les para-athlètes Arnaud Assoumani (athlétisme), Pauline Déroulède (tennis en fauteuil roulant) et Gaël Rivière (football pour les cécidivistes) et intitulée « Je ne manque de rien sauf de toi ». Un slogan simple et efficace.

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