Un touriste britannique dans un état critique après une attaque de requin à Tobago

Un ressortissant britannique de 64 ans est dans un état critique à l’hôpital général de Scarborough, la plus grande ville de Tobago, après avoir été attaqué par un requin alors qu’il nageait sur la plage de Turtle Bay vendredi matin.
Les faits se sont produits vers 9h15 à une distance de 10 mètres du rivage.

Le secrétaire en chef de l’Assemblée de Tobago, le parlement de l’île, Farley Augustine, a déclaré que l’attaque avait probablement été menée par un requin bouledogue mesurant entre 2,5 mètres et 3 mètres de longueur et plus de 61 centimètres de largeur.
Il a également indiqué que la main gauche de la victime avait été coupée, ainsi que sa cuisse gauche et qu’elle présentait des lacérations au ventre.

Les autorités de Tobago ont immédiatement fermé la plage à la baignade. Selon Farley Augustine, aucune baignade ou activité de plage n’est autorisée dans la région pour le moment.
Il s’est entretenu avec le haut-commissaire britannique et a averti que les garde-côtes de Trinité-et-Tobago avaient été informés et surveillaient la zone. Il a également exhorté les pêcheurs et les marins à faire preuve de prudence lorsqu’ils opèrent dans la zone.

Les autorités ont reconnu avoir reçu plusieurs alertes concernant des requins dans la zone. En conséquence, 10 plages ont été fermées.

Le Parlement de Tobago a offert une récompense de 10 000 dollars de Trinité-et-Tobago (environ 1 370 euros) pour la capture réussie du requin, mais a ensuite changé d’avis.

La décision a suscité une réaction de la part du « Conseil des présidents de l’environnement » (COPE), un groupe d’organisations non gouvernementales spécialisées dans les préoccupations environnementales.
Dans un communiqué, l’entité a indiqué que ce type d’incident impliquant un nageur et un requin était extrêmement rare.
Avant d’ajouter que plus de 40 espèces vivent dans les eaux de Trinité-et-Tobago. Le Conseil a également rappelé que, pour l’instant, l’espèce qui a attaqué ce nageur n’a pas été clairement identifiée.
Pour le COPE, une récompense pourrait entraîner des massacres massifs de requins sans distinction d’espèces.