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Un touriste accusé d’avoir peint une fresque dans une ancienne villa romaine près de Pompéi

Un Néerlandais de 27 ans aurait dessiné des graffitis à l’encre noire sur les murs d’Herculanum, ville ensevelie par l’éruption du Vésuve en 79.

Un touriste néerlandais aurait vandalisé un mur orné de fresques dans une ancienne maison romaine d’Herculanum, près de Naples, qui a survécu à l’éruption volcanique du Vésuve en 79 après JC, a annoncé lundi la police italienne.

Le communiqué de la police indique que le touriste de 27 ans a été rapidement identifié après que le personnel du site archéologique a découvert des graffitis marqués à l’encre noire indélébile sur une partie blanche d’un mur peint. La police aurait également identifié l’homme grâce à sa signature. « Toute dégradation porte atteinte à notre patrimoine, à notre beauté et à notre identité et c’est pourquoi elle doit être punie avec la plus grande fermeté »a déclaré le ministre italien de la Culture, Gennaro Sangiuliano, dans un communiqué.

Le touriste est désormais accusé de dégradations et de dégradations d’œuvres artistiques. Située à côté de Pompéi, la petite ville d’Herculanum a été ensevelie sous une couche de cendres plus profonde après l’éruption du Vésuve en 79, qui a protégé ses ruines des voleurs et laissé des vestiges particulièrement bien conservés.

Ce n’est pas la première fois que des monuments historiques sont vandalisés par des touristes en Italie. L’année dernière, un visiteur anglais a été surpris, grâce à une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, en train de gratter son nom et celui de sa petite amie avec une clé sur un mur intérieur du Colisée de Rome. L’année dernière également, des graffeurs ont escaladé et peint à la bombe la façade en pierre de la Galleria Vittorio Emanuele II de Milan, la prestigieuse galerie marchande du cœur de la ville. Ils n’ont pas été attrapés.

En réponse aux actes de vandalisme répétés, l’Italie a introduit cette année des sanctions plus sévères pour ceux qui endommagent des monuments et des sites culturels, imposant des amendes allant jusqu’à 40 000 euros à ceux reconnus coupables d’endommagement de monuments.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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