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Un témoin de l’attaque contre l’équipe de Prisca Thevenot à Meudon raconte

Ce conseiller municipal de Meudon parle d’une attaque « violente » au cours de laquelle « entre 25 et 30 personnes » ont frappé « dans tous les sens ».

Témoins et habitants toujours sous le choc. Au lendemain de l’attaque contre l’équipe de Prisca Thevenot, mercredi 3 juillet, lors d’un collage d’affiches pour le second tour des législatives dans la ville de Meudon, dans les Hauts-de-Seine, de nombreuses questions restent sans réponse.

Bien que quatre personnes, dont trois mineurs, aient été placées en garde à vue, des témoins de la scène évoquent un nombre bien plus élevé d’agresseurs.

« Il y avait entre 25 et 30 personnes qui s’en sont pris à mes collègues », a déclaré jeudi à BFMTV Avedik Batikian, conseiller municipal de la commune, qui a pu filmer l’agression.

« Tout d’un coup, il y a eu des cris très forts, des cris de femmes. Au début, je me suis dit : « encore une attaque ». Ma première réaction a été d’aller sur le balcon avec mon téléphone et de filmer, ce n’était pas trop grave car cela nous a permis d’identifier les personnes, les agresseurs », ajoute-t-il.

Les jeunes identifiés

Et l’édile de décrire une attaque soudaine. « C’était violent parce qu’ils n’ont pas hésité à frapper dans tous les sens », ajoute-t-il. « J’ai vu qu’ils couraient dans tous les sens, ils ont frappé le pare-brise de Virginie avec leur scooter (Lanlo, adjoint de Prisca Thevenot et élue de la ville, NDLR).

Selon Avedik Batikian, prévenu, la police « est intervenue très rapidement » et plusieurs agresseurs ont été identifiés. « Le gardien de la résidence les a identifiés parce qu’ils ont l’habitude d’être à proximité, ce sont des jeunes entre 16 et 17 ans qui sont là tout le temps, c’est une bande, ce sont toujours eux qui sèment le trouble », dénonce-t-il.

Au lendemain de l’agression, l’homme est descendu pour aider les blessés. « J’ai parlé à Prisca Thevenot qui était très choquée, à Virginie Lanlo dont la voix tremblait. Cela devient incontrôlable », a-t-il ajouté.

« Très rapidement »

« Tout s’est passé très vite », se souvient Prisca Thevenot au Parisien, qui souligne être venue dans les rues de Meudon avec plusieurs de ses partisans et son adjointe Virginie Lanlo pour « rafraichir les affiches sur les panneaux officiels des élections ».

C’est à partir de ce moment que le ton est monté, ont indiqué des sources policières à BFMTV. L’un des hommes ayant arraché l’affiche a demandé de l’aide, avant de repartir, puis de revenir avec une vingtaine de jeunes. Selon ces premières déclarations, ces jeunes étaient très agressifs et sont arrivés en courant et en criant. Des coups de pied et de poing ont été donnés, notamment à l’aide d’une trottinette, ont également ajouté ces sources.

Un militant du camp présidentiel a été blessé à la mâchoire dans l’altercation. L’élu et adjoint du ministre a été blessé à l’avant-bras et à la jambe, ont indiqué des sources policières à BFMTV.

« Dégoûtant »

L’attaque a fait réagir de nombreux habitants de Meudon. « Que ce soit un élu ou quelqu’un d’autre, c’est dégueulasse », a confié l’un d’eux à BFMTV. « Passer de là à passer à l’acte et à l’ignorer, c’est un manque de respect », « quel que soit le bord politique, une attaque est toujours lamentable, il y a d’autres moyens d’exprimer son mécontentement », ont estimé deux autres habitants du quartier.

Sur X en fin de matinée, le ministre a remercié « les policiers et les pompiers » pour leur intervention.

« La violence n’est jamais la réponse. Je terminerai ma campagne sur le terrain », a-t-elle conclu.

Cammile Bussière

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