Le Japon prévoit de déployer un système révolutionnaire de tapis roulant de 500 kilomètres entre Tokyo et Osaka, visant à surmonter les défis logistiques et démographiques croissants du pays.
Le Japon, célèbre pour son ingéniosité technologique, se lance dans un projet ambitieux visant à révolutionner le transport de marchandises entre ses deux plus grandes métropoles, Tokyo et Osaka. À l’heure où la pénurie de main-d’œuvre menace les infrastructures logistiques traditionnelles, ce projet pourrait apporter la solution tant attendue.
Baptisé Autoflow-Road, ce système innovant repose sur des bandes transporteuses géantes s’étendant sur une distance impressionnante de 500 kilomètres. Conçu pour transporter des marchandises dans des tunnels souterrains ou le long des routes, il promet de décharger l’équivalent de 25 000 camions par jour sur les autoroutes japonaises, réduisant ainsi les embouteillages et les émissions de gaz à effet de serre.
Le projet vise non seulement à résoudre les problèmes logistiques actuels, mais aussi à répondre à une crise démographique en cours. D’ici 2030, la population totale devrait passer de 126 millions en 2018 à 119 millions, ce qui aggravera la pénurie de main-d’œuvre dans divers secteurs, dont celui de la logistique.
Avec une main-d’œuvre vieillissante et en diminution, le Japon est « sur le point de ne plus être en mesure de maintenir ses fonctions sociales », a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida à Japan News. Il a averti que sans innovations telles que l’Autoflow-Road, le pays risquait de voir ses capacités de transport sérieusement compromises dans un avenir proche.
Le projet utilise des palettes électriques entièrement automatisées capables de transporter jusqu’à une tonne de marchandises chacune, maximisant l’efficacité du transport tout en réduisant le recours à la main-d’œuvre humaine. Conçues à l’origine pour circuler sur des voies au milieu d’autoroutes existantes, ces palettes seront probablement déplacées vers des tunnels spécialement conçus pour maximiser l’efficacité du système.
L’initiative japonaise n’est pas sans précédent à l’échelle internationale. D’autres pays comme la Suisse, la Chine et les Pays-Bas expérimentent également des systèmes de transport similaires, quoique à plus petite échelle.
Le projet Swiss Cargo Sous Terrain (CST) prévoit de créer un réseau de 500 km de tunnels souterrains pour le transport de marchandises, reliant d’ici 2045 les grandes villes suisses telles que Zurich, Bâle et Genève.
Mais en réalité, aucun de ces projets n’a l’ampleur du projet japonais, qui se concentre sur un seul corridor critique, l’un des plus fréquentés en termes de densité de trafic.
Si le projet se concrétise comme prévu, il pourrait non seulement transformer le paysage économique du Japon, mais aussi inspirer d’autres pays confrontés à des défis similaires en matière de transport et de logistique. Le temps nous dira si le projet parviendra à atteindre ses objectifs !
Avec une victoire contre le PFC, Saint-Étienne reste dans le trio de tête. Fleury et Dijon, vainqueurs à l'extérieur, ont…
RapportsArticle réservé aux abonnésL'eurodéputé social-démocrate souhaite créer son propre mouvement et produire un projet d'ici juin prochain. Il rassemble ses…
Benjamin Labrousse - Éditeur Malgré un double cursus espagnol/communication, j'ai décidé de reprendre mes rêves en main en me tournant…
Le corps de Christian Duval a été retrouvé ce samedi 5 octobre 2024 à Quérigut en Ariège. Ce chef d'entreprise…
Alexandre Lacazette a profité du déplacement de Lyon à Glasgow jeudi soir. Le capitaine de l'OL a ouvert le score…
Le feu couve-t-il sous les braises chez Michelin ? En distribuant leurs tracts tôt le matin devant le portail d'entrée…