Un suspect hospitalisé pour troubles psychiatriques
La garde à vue du quadragénaire, soupçonné d’avoir enlevé puis tué Célya, sa belle-fille de 6 ans, dans la nuit du vendredi 12 au samedi 13 juillet en Seine-Maritime, a été levée en raison de « déclarations délirantes »a annoncé dimanche le parquet de Rouen, qui a annoncé sa « hospitalisation obligatoire »L’homme a été interpellé samedi matin, quelques heures après l’enlèvement puis la découverte du corps de Célya, 6 ans, à Saint-Martin-de-l’If (Seine-Maritime).
« En raison de ses déclarations délirantes en garde à vue, (le suspect) a en fait été vu par un psychiatre qui a noté en particulier « idées délirantes » » et certaines « hallucinations »a indiqué le parquet de Rouen dans un communiqué, ajoutant que l’enquête en cours visera également à établir sa « la responsabilité pénale » en vue de « ses troubles psychiatriques ».
« Sur cette base, l’intéressé a fait l’objet d’une hospitalisation d’office à la demande du représentant de l’État, le préfet de Seine-Maritime. »Jean-Benoît Albertini, a-t-il ajouté. « L’enquête se poursuit malgré cela »a déclaré le magistrat, indiquant que cela se poursuivra avec l’ouverture d’une enquête judiciaire qui devra « pour clarifier la séquence des événements » mais aussi établir « la responsabilité pénale de l’accusé au regard de ses troubles psychiatriques ».
La mère de l’enfant a été blessée
Célya, 6 ans, a été retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi dans un secteur boisé de la commune de Saint-Martin-de-l’If, en Seine-Maritime, quelques heures après avoir été enlevée par le compagnon de sa mère. Ce dernier a été interpellé samedi vers 6 heures du matin dans le même secteur.
Selon les premières déclarations de la mère de l’enfant, rapportées par le procureur de Rouen, son compagnon de 42 ans, qui n’avait « n’a jamais fait preuve de violence, a brutalement plaqué Célya au sol » après que le couple se soit disputé vendredi après-midi. « C’était comme un coup de folie »selon la mère, qui est intervenue et a reçu « plusieurs coups de couteau ».
L’« examen externe » du corps de la fille « des faits mis en évidence d’une extrême violence, une fracture importante du crâne de l’enfant à l’arrière de la tête ayant très probablement causé son décès »a déclaré le procureur lors d’une conférence de presse samedi. La disparition de l’enfant a déclenché le système « Alerte enlèvement ».