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Un suspect « hospitalisé d’office » pour « délires »

Un suspect « hospitalisé d’office » pour « délires »

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Interpellé samedi matin à proximité du lieu du crime, le quadragénaire a été placé en garde à vue. Celle-ci a été levée en raison de son état psychiatrique.

La garde à vue du quadragénaire, soupçonné d’avoir enlevé puis tué sa belle-fille de 6 ans dans la nuit de vendredi à samedi en Seine-Maritime, a été levée en raison « déclarations délirantes »a indiqué dimanche le parquet de Rouen, qui a annoncé sa « hospitalisation obligatoire ».

« Du fait de ses déclarations délirantes en garde à vue, (le suspect) a en effet été vu par un psychiatre qui a relevé notamment « des idées délirantes de persécution, de complot et de filiation » et « des hallucinations injonctives et hétéro-agressives ». »a ajouté le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet. « Sur cette base, l’intéressé a fait l’objet d’une hospitalisation d’office à la demande du représentant de l’État, le préfet de Seine-Maritime. »Jean-Benoît Albertini, a-t-il ajouté.

« L’enquête se poursuit malgré cela »a déclaré le magistrat, indiquant que cela se poursuivra avec l’ouverture d’une enquête judiciaire qui devra « préciser la séquence des événements » mais aussi établir « la responsabilité pénale de l’accusé au regard de ses troubles psychiatriques ».

« Un coup de folie »

Célya, 6 ans, a été retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi dans un secteur boisé de la commune de Saint-Martin-de-l’If, en Seine-Maritime, quelques heures après avoir été enlevée par le compagnon de sa mère. Ce dernier a été interpellé samedi vers 6 heures du matin dans le même secteur.

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Selon les premières déclarations de la mère de l’enfant, rapportées par le procureur de Rouen, son compagnon de 42 ans, qui n’avait « n’a jamais fait preuve de violence, a brutalement plaqué Célya au sol » après que le couple se soit disputé vendredi après-midi. « C’était comme un coup de folie »selon la mère, qui est intervenue et a reçu « plusieurs coups de couteau ».

L’« examen externe » du corps de la fille « des faits mis en évidence d’une extrême violence, une fracture importante du crâne de l’enfant à l’arrière de la tête ayant très probablement causé son décès »« La disparition de l’enfant a déclenché le système d’alerte enlèvement », a indiqué le procureur lors d’une conférence de presse samedi.

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