un suspect connu du système judiciaire identifié et activement recherché
Lilian Dejean, agent de nettoyage, était de service tôt dimanche matin lorsque, témoin d’un accident de la circulation, il a tenté d’empêcher l’auteur des faits de prendre la fuite. Touché de deux balles au thorax, il est décédé peu après.
Un suspect a été identifié et est activement recherché après le meurtre d’un agent municipal à Grenoble dimanche matin, a-t-on appris lundi auprès de la police. Le Figaro avec le procureur adjoint de Grenoble ce lundi 9 septembre. « L’homme est connu des tribunaux pour divers délits »Il a déclaré. Quatre perquisitions ont eu lieu dimanche « dans les lieux où il est susceptible d’habiter ».
Lilian Dejean, un agent de nettoyage de 49 ans, était en service tôt dimanche matin sur le boulevard Jean-Pain, dans le centre-ville de Grenoble, lorsque, témoin d’un accident de la circulation, il a tenté d’empêcher l’agresseur de prendre la fuite. Ce dernier a alors sorti une arme à feu et a tiré à plusieurs reprises sur l’employé municipal. Touché de deux balles au thorax, il est décédé peu après.
Le tireur, qui conduisait une puissante berline de location, a pris la fuite. La victime de l’accident de la route, dont le véhicule a été heurté par l’arrière, s’est vu prescrire six jours d’incapacité temporaire de travail, a-t-on appris.
De nombreuses fusillades
« C’est une violence inouïe qui s’abat sur notre collègue »a lancé le maire écologiste Éric Piolle ce lundi lors d’un hommage depuis le perron de l’Hôtel de Ville. « On ne peut plus supporter ces armes partout »il a dit, exprimant son « tristesse » et son « colère »Réunies sous la pluie, plusieurs centaines de personnes, dont de nombreux élus avec leurs écharpes bleu-blanc-rouge, collègues et amis, ont observé une minute de silence à la mémoire du père.
La métropole alpine a connu un été marqué par de nombreuses fusillades entre trafiquants de drogue. Au moins 17 épisodes de violences armées ont été recensés sur le territoire depuis le début de l’année et les autorités n’hésitent plus à parler de « guerre des gangs ».
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