L’homme de 29 ans est soupçonné d’avoir participé au sabotage d’une partie du réseau TGV de la SNCF le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024.
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L’homme interpellé samedi sur les voies ferrées à Oissel, au sud de Rouen, « conteste toute implication dans des actes de dégradation contre la SNCF »Le suspect, âgé de 29 ans et connu des services de renseignement territoriaux pour son appartenance à la mouvance d’extrême gauche, a expliqué aux enquêteurs qu’il était venu dans ce lieu, fermé au public, pour « créer du street art »a ajouté le parquet.
Ce suspect, poursuivi depuis son placement en garde à vue pour « entrée ou circulation dans une dépendance de la voie ferrée interdite au public » et « association de malfaiteurs », a été présenté devant un juge des libertés et de la détention. Le parquet a requis son placement sous contrôle judiciaire pour « entrée, circulation ou stationnement dans une partie de voie ferrée ou des dépendances non publiques affectées à la SNCF ». Il sera jugé au tribunal de Rouen le 28 novembre 2024.
L’arrestation a eu lieu le samedi 27 juillet « suite au signalement d’un conducteur de train ayant aperçu plusieurs individus à l’intérieur des voies SNCF à proximité d’une armoire électrique ». Les suspects « s’enfuit en passant »« Ils étaient trois, deux ont réussi à prendre la fuite », a indiqué à France Inter une source proche du dossier.
La sécurité ferroviaire a alors alerté la police, qui a interpellé le suspect vers 18 heures, a indiqué la source policière à franceinfo. Ce dernier est retourné sur les lieux pour récupérer son véhicule, à l’intérieur duquel « Divers objets, dont plusieurs bombes de peinture, ont été retrouvés ».