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un soutien suffisant parmi les syndicats

un soutien suffisant parmi les syndicats

A partir de décembre 2024, le prix d’une consultation médicale chez un médecin généraliste passera de 26,50 euros à 30 euros. Des augmentations sont également prévues pour les médecins spécialistes.

La hausse des tarifs médicaux négociée par l’Assurance maladie avec les médecins libéraux bénéficie désormais d’un soutien suffisant parmi les syndicats représentatifs pour entrer en vigueur, après le verdict favorable annoncé vendredi par le syndicat des spécialistes SML.

« Nos exigences de revalorisation capables de créer un choc d’attractivité suffisant pour favoriser l’installation de jeunes médecins ne sont clairement pas au rendez-vous »mais le SML « s’engage à signer cet accord afin de préserver le dialogue avec l’Assurance maladie et de continuer à faire évoluer le texte par des amendements en faveur de tous les médecins indépendants »indique le syndicat vendredi dans un communiqué.

Outre le soutien de la SML, le nouvel accord a déjà reçu celui du CSMF pour les spécialistes, et de MG France et de la FMF pour les médecins généralistes. Ensemble, ces quatre organisations pèsent plus de 30 % des voix aux élections professionnelles dans les deux collèges – généralistes et spécialistes –, seuil minimum requis pour l’entrée en vigueur. La signature officielle est prévue mardi 4 juin au siège de la Caisse nationale d’assurance maladie à Paris.

1,6 milliard d’euros de dépenses

Le puissant syndicat Avenir Spé Le Bloc, divisé sur le nouveau congrès, prendra sa décision lundi. L’UFML (généralistes et spécialistes) s’est prononcée contre, dénonçant entre autres un « corporation de médecins libéraux, avec des exercices fléchés, encadrés, mesurés, standardisés ».

Le nouvel accord tarifaire augmente la consultation de base du médecin généraliste, qui passera de 26,50 euros à 30 euros, et prévoit des majorations variables selon les spécialités, privilégiant celles les moins bien payées aujourd’hui : pédiatres, psychiatres, gynécologues médicaux, endocrinologues ou gériatres. La plupart de ces augmentations auront lieu en décembre 2024.

Il fixe également des objectifs collectifs en termes d’accès aux soins et de pertinence des prescriptions. Selon les estimations du directeur de l’Assurance maladie Thomas Fatôme, le nouvel accord représente quelque 1,6 milliard d’euros de dépenses supplémentaires par an pour l’Assurance maladie.

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