Un sondage révélé ce lundi 13 mai par le New York Times montre que Donald Trump est le mieux placé pour remporter cinq des six « swing states », domaines cruciaux pour l’élection présidentielle de novembre. L’actuel président est plombé par sa gestion critiquée sur différents sujets.
Économie, guerre à Gaza… La politique de Joe Biden ne fait pas l’unanimité aux Etats-Unis, et sa cote de popularité dans les sondages en fait les frais. C’est le constat d’un sondage du New York Times publié ce lundi 13 mai, moins de six mois avant le scrutin.
L’enquête d’opinion réalisée par l’institut de Sienne met en évidence un retard important de l’actuel président par rapport à son rival Donald Trump dans les Etats clés, dits « swing states ». Dans ces Etats indécis, les votes changent d’élection en élection, contrairement à certains qui soutiennent quasiment en permanence l’un des deux camps.
Le Wisconsin, la Pennsylvanie, l’Arizona, le Michigan, la Géorgie et le Nevada sont ces États dont les électeurs peuvent faire pencher la balance en pesant du côté démocrate ou républicain.
Le problème : Joe Biden est perdant partout, sauf dans le Wisconsin, où il devance de 2 points (47% contre 45%) Donald Trump dans les intentions de vote. Dans ce scénario, en supposant que le milliardaire conserve les États qu’il a dirigés en 2020, trois lui suffiraient en théorie pour remporter la course.
Une gestion impopulaire du pays
Le dernier sondage du New York Times sur cette question des swing states date de novembre. Cependant, comme le note le journal, les résultats ont été assez similaires. Mais la situation était très différente.
En novembre, Joe Biden n’avait pas investi des dizaines de millions de dollars en publicité. L’économie était moins saine. Et le procès historique de Donald Trump n’avait pas encore commencé. La cote de popularité du président aurait donc théoriquement dû augmenter.
« Les résultats révèlent un mécontentement généralisé face à l’état du pays et de sérieux doutes sur la capacité de Joe Biden à apporter des améliorations majeures à la vie américaine », analysent les journalistes du média.
Deux électorats traditionnellement démocrates semblent particulièrement mécontents : les minorités ethniques et les jeunes. Coût de la vie, inflation, écart entre les salaires et dividendes records à Wall Street… Les sondés jugent l’administration Biden incapable de répondre à ces attentes. Donald Trump, lui, est très soutenu par les électeurs « antisystème ».
La gestion du conflit à Gaza critiquée
Autre épine dans le pied de Joe Biden : le conflit israélo-palestinien. Seuls 17 % des électeurs potentiels du candidat déclarent soutenir la position israélienne plutôt que celle des Palestiniens.
Pire, 13 % des électeurs du candidat démocrate en 2020 se disent prêts à ne plus lui accorder de vote en raison d’un désaccord avec sa gestion des dossiers politiques internationaux, notamment de la guerre à Gaza.
Le 8 mai, pour la première fois, l’homme de 81 ans a posé des conditions au soutien américain à Israël, menaçant de couper l’approvisionnement en armes en cas de retrait des négociations de cessez-le-feu. incendies et offensive de Tel-Aviv contre Rafah.
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