Alors que Poutine exige la reddition de Kiev, la réunion qui se tiendra ce week-end devra surtout réaffirmer le soutien occidental à Volodymyr Zelensky.
Comme dans le tango, il faut être deux pour faire la paix. Alors, à quoi peut servir un sommet consacré à la fin de la guerre en Ukraine sans la participation de la Russie, qui n’a pas été invitée dans le luxueux « resort » du Bürgenstock, en Suisse centrale ? À tout, sauf justement à faire la paix.
Le grand meeting de Lucerne, demandé par Volodymyr Zelensky, a été torpillé vendredi avant même son ouverture. Vladimir Poutine s’est exprimé devant les cadres de son ministère des Affaires étrangères pour dénoncer un « stratagème » destiné à » détourner l’attention de tout le monde » des véritables dirigeants du conflit, que son révisionnisme désigne comme étant les Occidentaux et les autorités de Kiev. Il exige la capitulation de l’Ukraine et pose ses conditions pour une paix négociée : le retrait des troupes ukrainiennes des quatre régions annexées par la Russie (Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhia), dont…