La ville de New York, aux États-Unis, a été frappée ce vendredi 5 avril par un séisme de magnitude 4,8. Pour l’instant, aucun dégât ni blessé significatif n’a été signalé.
Un séisme de magnitude 4,8 a frappé l’est des Etats-Unis ce vendredi 5 avril, et plus particulièrement la ville de New York. L’espace d’un instant, les bâtiments de nombreux quartiers de la mégapole ont tremblé. Cela a même provoqué l’interruption de la réunion actuelle du Conseil de sécurité de l’ONU sur le conflit israélo-palestinien.
Le séisme s’est produit « à 10h23 à sept kilomètres au nord-est de Whitehouse Station, dans le New Jersey », l’Etat frontalier de New York, sur l’autre rive du fleuve Hudson, a indiqué l’Institut américain de géophysique (USGS).
«Nous continuons d’évaluer la situation»
Le tremblement de terre s’est produit à une profondeur de cinq kilomètres et jusqu’à présent, aucun dommage ni blessé significatif n’a été signalé. La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré que le président et son équipe étaient en contact avec des responsables fédéraux et locaux.
Nos rapports préliminaires n’indiquent pas de problèmes majeurs de sécurité des personnes ou d’infrastructures dus au tremblement de terre. Nous effectuons des inspections approfondies des zones critiques.
Je fournis des mises à jour avec @nycemergencymgt et d’autres responsables de l’administration à midi sur https://t.co/dz88X9AHcT.
– Le maire Eric Adams (@NYCMayor) 5 avril 2024
Ce dernier a appelé à la prudence dans les minutes qui ont suivi le séisme. « Nous n’avons à ce stade aucune information relative à des dégâts importants, mais nous continuons d’évaluer la situation », a écrit sur X le porte-parole du maire de New York, Fabien Lévy.
« En cas de riposte, mettez-vous à terre, protégez-vous la tête et le cou, sous les meubles, près d’un mur ou d’un seuil de porte », a prévenu le porte-parole, message réitéré par la gouverneure de l’Etat de New York, Kathy Hochul.
« Les tremblements de terre sont rares, mais pas impossibles le long de la côte atlantique, une région appelée par les géologues la marge passive-agressive pour décrire cette zone où la plaque atlantique et la plaque nord-américaine se rencontrent », selon l’USGS.