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Un robot entrera dans la centrale de Fukushima pour évaluer les possibilités de travail

Plus de 14 ans après l’accident nucléaire survenu en mars 2011 au Japon, la centrale de Fukushima va connaître l’une de ses opérations les plus délicates. Un robot va tenter de récupérer une petite quantité du combustible nucléaire fondu, à l’origine des rejets radioactifs. Une opération qui relève de l’exploit.

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Sur le papier, l’opération prévue pour ce robot à la centrale de Fukushima, dans l’est du Japon, peut paraître simple : il s’agit d’extraire au maximum 3 grammes de combustible nucléaire fondu des entrailles du réacteur numéro deux accidenté. Mais en réalité, elle est incroyablement complexe, au point que cette opération, initialement prévue pour 2021, a déjà été reportée trois fois.

La principale difficulté réside dans le fait que le combustible fondu se trouve dans un état qu’on ne connaît pas précisément, dans un endroit inaccessible à l’homme en raison d’un niveau de radioactivité mortel. D’où l’envoi depuis plusieurs années de robots d’inspection et cette fois d’une pince télescopique télécommandée.

Lors de l’opération précédente, fin février 2024, deux mini-drones et un mini-robot en forme de serpent avaient été descendus dans l’un des trois réacteurs gravement endommagés. L’opération avait été interrompue en raison de problèmes techniques. Le robot en forme de serpent n’avait pas pu atteindre sa destination car ses câbles ne fonctionnaient pas correctement, rapporte le quotidien. Mainichi.

« Nous procéderons avec prudence, en faisant de la sécurité notre priorité absolue. »

Un directeur d’exploitation

lors d’une conférence de presse

Une telle opération étant inédite, il n’est pas certain qu’elle réussisse, explique un responsable de Tepco : « Nous pensons qu’il faudra une semaine pour que la pince robotisée atteigne le point d’extraction et une semaine pour revenir, mais concrètement, cela dépendra de l’avancement sur le terrain. »

Même si cette première expérience devait réussir, rien ne garantit la suite. Car au total, ce ne sont pas quelques grammes de combustible fondu ultra-radioactif qu’il faut extraire, mais près de 900 tonnes, réparties sur trois réacteurs, sans savoir ce qu’il adviendra de cette matière extrêmement dangereuse.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides

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