un risque réel et des tsunamis dans quelques jours ?

Après avoir été touché jeudi par une secousse de magnitude 7,1, le Japon se prépare à un éventuel « mégaséisme ». Le sud de l’archipel craint lui aussi un tsunami déclenché par des secousses plus fortes.

L’Agence météorologique japonaise (JMA) a émis vendredi 9 août une alerte au « mégaséisme » dans les jours ou mois à venir. Dans un communiqué, elle indique qu’il existe une « probabilité d’un nouveau séisme puissant, plus important que la normale », au lendemain d’un séisme de magnitude 7,1. Pour rappel, l’échelle de Richter classe les tremblements de terre en 9 magnitudes différentes. Pour un séisme de magnitude 7,1, elle prévoit « des dégâts importants à l’épicentre, et une secousse ressentie à plusieurs kilomètres ». Bien que le Japon soit habitué à ces secousses et ait adapté son architecture, il y a eu 14 blessés jeudi dans le sud de l’archipel, rapporte TF1 info.

La secousse particulièrement violente et l’alerte au « méga-séisme » ont même poussé le Premier ministre japonais Fumio Kishida à annuler un voyage prévu en Asie centrale. C’est la première fois que la JMA émet un tel avertissement depuis le séisme dévastateur de 2011.

La peur d’un tsunami

Quand on parle de tremblement de terre, on pense aussi au risque de tsunami. En effet, les sismologues s’attendent à un séisme de magnitude 8 à 9, le premier prévoyant « des dégâts importants à l’épicentre et sur plusieurs centaines de kilomètres » et le second « une destruction totale à l’épicentre, et possible sur plusieurs milliers de kilomètres ». Par ailleurs, le Centre d’alerte aux tsunamis rappelle qu’un tsunami peut se former après un séisme d’au moins magnitude 6,5 et qu’« à partir de la magnitude 8, le séisme peut générer un tsunami potentiellement dévastateur », comme celui de mars 2011 au Japon. Les autorités japonaises craignent des vagues pouvant atteindre trente mètres et ont mis en alerte la côte est du pays. 30 000 habitants pourraient être menacés et le montant des dégâts pourrait s’élever à près de 13 000 milliards d’euros.