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Un responsable de la sécurité du camp de réfugiés du Hamas tué lors d’une frappe au Liban

Un responsable de la sécurité du camp de réfugiés du Hamas tué lors d’une frappe au Liban

Retrouvez notre point sur la situation d’hier ici.

Près d'une voiture en feu après qu'une frappe aérienne israélienne a ciblé une voiture à la périphérie de la ville portuaire de Saïda, au Liban, selon l'Agence France-Presse le 9 août 2024.

Selon des informations communiquées par une source sécuritaire libanaise à l’Agence France-Presse (AFP), un responsable du Hamas en poste dans le camp de réfugiés palestiniens d’Ain El-Helweh a été tué, vendredi 9 août, par une frappe aérienne israélienne dans le sud du Liban.

« Une frappe israélienne a visé un responsable de la sécurité du Hamas du camp d’Ain El-Helweh alors qu’il se trouvait à bord de son véhicule dans la ville de Sidon »Un correspondant de l’AFP a vu des secouristes retirer un corps calciné du véhicule alors que les soldats bouclaient la zone, une scène vue dans plusieurs vidéos postées par des comptes Telegram palestiniens.

L’Agence de presse nationale officielle du Liban (NNA) a identifié l’homme tué comme étant un « commandant » Samer Al-Hajj du Hamas, ajoutant que « Deux civils ont été blessés » dans la grève, qui, selon elle, a été menée par un « drone ennemi ».

Au cours de la dernière décennie, Israël a ciblé à plusieurs reprises les dirigeants du mouvement islamiste palestinien au Liban. Mais il s’agit de la première frappe de ce type à Saïda depuis que le Hezbollah, allié du Hamas, et Israël ont commencé à échanger des tirs quasi quotidiens de part et d’autre de la frontière, à la suite de l’attaque du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Deux combattants du Hezbollah tués dans le sud du Liban

Une source proche du Hezbollah a indiqué à l’AFP que deux combattants ont été tués dans une frappe israélienne vendredi dans le sud du Liban, survolée par des drones israéliens diffusant des messages hostiles au groupe libanais pro-iranien.

Les deux combattants ont été tués dans une frappe sur la ville côtière de Naqoura, près de la frontière avec Israël, a indiqué la source proche du Hezbollah. L’armée israélienne a indiqué pour sa part que « deux terroristes du Hezbollah qui quittaient une structure militaire » de la fête à Naqoura avait été « éliminé » par son aviation.

Le Hezbollah a annoncé avoir riposté en ciblant à deux reprises une caserne de l’armée israélienne à Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël ; la première fois avec une volée de roquettes Katyusha, et la seconde avec des roquettes Falaq.

Les appels à un cessez-le-feu se multiplient

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré vendredi qu’un cessez-le-feu immédiat à Gaza était essentiel pour raviver l’espoir de paix, alors qu’Israël a accepté de reprendre les négociations sur une trêve.

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« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant. C’est le seul moyen de sauver des vies, de restaurer l’espoir de paix et d’assurer le retour des otages. »a imploré le président de la Commission européenne sur X. « C’est pourquoi je soutiens fermement les efforts entrepris par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar pour parvenir à la paix et à la stabilité dont la région a besoin. »elle a ajouté.

Le président français Emmanuel Macron a également fait une déclaration sur X dans ce sens : « La guerre à Gaza doit cesser »il a écrit. « C’est crucial pour la population de Gaza, pour les otages, pour la stabilité de la région qui est en jeu aujourd’hui. »

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a appelé vendredi à des mesures concrètes « instamment » un accord de cessez-le-feu à Gaza. « Un accord est sur la table et il est dans l’intérêt à long terme des Israéliens, des Palestiniens et de toutes les parties concernées de l’accepter de toute urgence et de mettre un terme à ce conflit dévastateur. »a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans un communiqué, faisant référence à l’accord-cadre proposé fin mai par le président américain Joe Biden.

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De nouveaux missiles pour les Gardiens de la Révolution

Les Gardiens de la révolution iraniens ont ajouté de nouveaux missiles et drones à l’arsenal de leurs forces navales, a rapporté vendredi la télévision d’État iranienne, alors que les tensions s’intensifient dans la région après l’assassinat du chef politique du Hamas à Téhéran.

Les missiles « disposent de nouvelles capacités, notamment une ogive à haut rendement et une furtivité accrue »La télévision d’Etat rapporte qu’un total de 2.654 systèmes militaires, dont des missiles à longue et moyenne portée, des drones explosifs, de combat et de reconnaissance, ainsi que des unités de guerre électronique, ont été intégrés aux forces navales du Corps des gardiens de la révolution islamique, cite l’AFP.

« Si nous ne sommes pas capables d’affronter l’ennemi dans les profondeurs des mers et des océans à tout moment et de l’arrêter à distance, nous rencontrerons inévitablement des problèmes à nos frontières nationales. »a déclaré le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la révolution, selon l’AFP.

La région est en état d’alerte face à une éventuelle attaque de l’Iran ou de ses alliés contre Israël, suite à l’assassinat la semaine dernière à Téhéran du leader politique du Hamas Ismaïl Haniyeh.

Les évacuations se poursuivent dans la bande de Gaza

L’armée israélienne a annoncé vendredi le lancement d’une nouvelle opération à Khan Younis, à la suite « renseignements indiquant la présence de terroristes et d’infrastructures terroristes » dans cette zone.

La veille, des tracts avaient été largués par avion, ordonnant l’évacuation de certaines zones. Ces tracts demandaient aux habitants d’évacuer les localités de l’est du gouvernorat de Khan Younis, notamment Al-Salqa, Al-Qarara, Bani Suhaila et des quartiers de la ville éponyme.

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies a estimé que :« Au moins 60 000 Palestiniens auraient migré vers l’ouest de Khan Younis au cours des 72 dernières heures »suite à l’ordre d’évacuation de jeudi et d’autres de la veille concernant des secteurs du nord du territoire.

Toutes ces zones font déjà l’objet d’évacuations et d’opérations militaires depuis le début de la guerre lancée le 7 octobre par Israël en représailles à l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, qui a fait 1.197 morts, en majorité des civils, selon un comptage de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.

L’offensive militaire a fait près de 40.000 morts dans le territoire palestinien, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza dirigé par le Hamas, qui ne détaille pas le nombre de civils et de combattants tués.

Le Monde avec l’AFP

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